En Avignon, le collectionneur milliardaire Yvon Lambert gravement contrarié par une révolte des élèves de l’école des Beaux-Arts

La chronique n° 32 de Nicole Esterolle

En Avignon, le collectionneur milliardaire Yvon Lambert gravement contrarié par une révolte des  élèves de l’école des Beaux-Arts

Claude Lévèque artiste ambianceur

Images jointes
-1 Claude Lévèque devant son « ambiance agricole » installée sur le stand Yvon Lambert à la FIAC 2007
2- Jean-Marc Ferrari, directeur de l’Ecole des Beaux-Arts d’Avignon, montrant l’impact d’une météorite intégriste sur le « Piss Christ » de Serrano

Petite info  préliminaire
Il est de notoriété publique que la principale vertu du grand stratège artistico-financier Yvon Lambert est de ne rien comprendre ni à la peinture ni  à l’art. La preuve : lorsqu’ on lui a présenté Miguel Barcelo, le grand peintre catalan qui est aujourd’hui dans sa collection, il a trouvé que sa peinture était « sale » (1) … Mais il s’est bien vite ravisé un ou deux ans après, quand il a vu que l’artiste catalan mettait le pied chez d’autres gros marchands… Je tenais à vous donner d’emblée cette info et ce paramètre éminemment éclairant   pour cette affaire avignonnaise.

La beauté du monde
En Avignon, c’est donc la grosse mutinerie depuis deux mois, à l’Ecole Supérieure  des Beaux-Arts, avec des manifestations dans les rues du Festival et  des pétitions organisées par les élèves, qui  en ont marre de leur Jean-Marc Ferrari de directeur et veulent le passer par dessus bord ( voir le commentaire d’Alan Bic joint).
Certains pensent que ce serait une perte irréparable, car un directeur qui est capable d’énoncer  une phrase de cette trempe -là : « « dans une école d’art, il y a le chaos d’abord, et de là ensuite peut émerger quelque chose qui puisse interroger la beauté du monde » , ne peut être complètement mauvais … et d’ailleurs son projet de commissariat pour la prochaine BAC – Lyon intitulé justement « du chaos à la beauté du monde », le plaçait en tête des postulants… sauf que cette révolte d’étudiants risque de tout compromettre.

150 millions de dollars
L’autre personnage – clef de cette rébellion avignonnaise, c’est le galeriste-collectionneur milliardaire Yvon Lambert, qui a fait don à l’Etat de sa collection d’une valeur inestimable, mais estimée par Christie’s à près de 100 millions d’euros, qui a reçu la Légion d’Honneur et la visite du gentil François Hollande pour cela, et qui a fait de la ville d’Avignon son dépositaire et hébergeur permanent en l’Hôtel de Caumont et l’Hôtel de Montfaucon voisin ( ex-gendarmerie mais néanmoins superbe édifice historique classé).
La commune vertu entre les  artistes de cette collection, c’est qu’ils  sont parmi les plus chers du monde. Ce sont dans l’ordre alphabétique  : Carlos Amorales, Miquel Barcelò, Jean-Michel Basquiat, Christian Boltanski, Daniel Buren, André Cadere, Vincent Ganivet, Nan Goldin, Douglas Gordon, Jenny Holzer, Roni Horn, Zilvinas Kempinas, Anselm Kiefer, Barbara Kruger, Bertrand Lavier, Claude Lévêque, Allan Mac Collum, Robert Mangold, Brice Marden, Vik Muniz, Diogo Pimentao, Robert Ryman, Richard Serra, Andres Serrano, Niele Toroni, Salla Tÿkka, Cy Twombly, Lawrence Weiner… Il s’agit donc du nec plus ultra  du conceptualo – financial – art mondial. Car à part Barcelo, Basquiat, Kiefer et Twombly, dont les œuvres contiennent une substance artistique tangible  (salissante certes mais  durable), tous les autres sont d’une immatérialité artistique très « propre », qui les classe dans les bulles à haute valeur  spéculative, mais à haut risque d’éclatement à court terme. Citons notamment les inénarrables Buren, Lavier, Toroni, qui ne vaudront pas un pet de lapin  dès que l’inepte dominant aura implosé.

Un parfum d’ambiance
Citons aussi le délicieux Claude Lévèque (photo jointe), « ambianceur » de renommée internationale pour FRAC, Musées, Châteaux, Eglises, Cathédrales, Biennales, hangars agricoles, grottes préhistoriques, qui a, dit-on, «  puisé ses influences dans les milieux noctambules et festifs parisiens des années 80 », et qui affirme lui-même qu’ « une oeuvre est réussie quand le spectateur ne peut pas la supporter plus de trois secondes »…
( Signalons ici plutôt qu’ailleurs,  que Lambert avait proposé sa collection à la ville de Montpellier, mais qu’il s’est fait éconduire  par Georges Frèche, qui avait très vite compris qu’il s’agissait d’un cadeau empoisonné et qui , comme tout le monde le sait, n’aimait pas qu’on le prenne pour une banane)

Une bande de jeunes crapauds de bénitiers
Et puis il y a enfin le très scato- bigot- bigorneau -Serrano, dont la photo d’un crucifix trempé dans son urine a été violentée par une bande de jeunes crapauds de bénitier cagoulés,   intégristes hitlériens du quartier. Lequel attentat, très bien exploité médiatiquement par Mézil, Ferrari et Cie, a multiplié immédiatement par trois la cote de ce « Piss Christ » sur le marché, au point qu’on se demande si les intégristes n’étaient pas manipulés, comme la jeune hystérique qui peu auparavant avait déposé un baiser rouge baveux sur un tableau de Twombly, ce qui avait triplé aussi   sa cote et avait  provoqué chez l’artiste de  92 ans une érection carabinée. Aussi, l’œuvre profanée, a-t-elle été pieusement conservée et exposée en l’état. Elle   a bien entendu attiré des milliers de festivaleux en quête de sensations culturelles fortes. Et toute cette  plèbe  anti-populiste et culturolâtre, venue se prosterner éplorée devant les symboles profanés de l’argent – roi, fait , paraît-il,  hurler  de rage les mânes de Jean Vilar.

Déguerpissez jeunes gens !
Et c’est là, devant ce Piss Christ défoncé (voir la photo jointe ici : http://arnoldjerocki.photoshelter.com/image/I0000qczcp2qHIb8
que nous retrouvons  notre sus – dit Jean-Marc,  chaotique beauté du monde de Directeur, qui y va, devant un public subjugué,  de son émouvant couplet sur l’intolérance, l’intégrisme, le nazisme, la bête immonde, etc,  pour se faire bien voir de son prestigieux voisin Yvon Lambert. Car il faut savoir que jouxtant l’Hôtel de Caumont, où est hébergée la Collection Lambert, il y a l’Hôtel de Montfaucon,  superbe édifice historique classé (ex-gendarmerie au demeurant) qui a hébergé jusqu’à aujourd’hui, l’Ecole Supérieure des Beaux-Arts dont Jean Marc Ferrari est le Directeur. Ce voisinage  ayant été pensé au départ comme pédagogiquement vertueux pour les élèves ainsi placés en proximité irradiante des « grandes œuvres de notre temps ».

Une générosité bien partagée
Et c’est là que l’on trouve une première des multiples raisons de la révolte des élèves, car pour ce qui est de l’ « irradiation » bienfaisante  dont ils devaient bénéficier, cela  consista surtout à les utiliser comme larbins balayeurs et manutentionnaires. La deuxième raison, c’est qu’aujourd’hui, cédant  aux exigences du mégalomane  Lambert , et ne pouvant lui donner le Palais de Papes, la municipalité a décidé de déloger  l’école des Beaux Arts pour donner les deux Hôtels contigus  à sa « fabuleuse » collection . «  La mairie préfère investir massivement de l’argent public pour la Collection d’un milliardaire,  plutôt que d’assurer la survie d’une école et montrer  aux yeux de tous le mépris des pouvoirs publics pour l’école et ses étudiants », protestent les élèves, qui commencent à comprendre le mécanismes et la logique de fond de cette collusion entre bien public et intérêts privés  dont ils font les frais. Ils comprennent comment l’argent et le dispositif publics sont  utilisés pour cautionner, valoriser, garantir la cote des artistes et donner valeur patrimoniale à des produits financiers qui n’en ont pour la plupart aucune. Ils comprennent comment Lambert, en faisant ainsi donation d’une partie de sa collection, valorise ce qui lui reste d’un montant bien supérieur à la valeur de ce qu’il a donné… ( pas folle la guèpe !….)
Ils comprennent maintenant pourquoi Yvon Lambert est récompensé pour tout l’argent qu’il a gagné et pour son long travail de promotion de l’art américain au détriment de l’art français et européen. Ils comprennent  pourquoi  on les déloge, pourquoi  la ville, épuisant son budget culture,  prend à sa charge tous frais d’entretien, d’assurance, de loyer  et de gardiennage , et pourquoi  le Département, la Région et l’Etat subventionnent un maximum cette ahurissante opération. Ils ont compris le caractère forcément pervers de l’enseignement qu’on devait leur infliger dans ce contexte de dérogation totale à toutes les règles et valeurs respectées ailleurs..

Ras le bol Duchamp!
« Nous considérons notre mouvement comme le point de départ d’une remise en question générale de l’enseignement de l’art en France », disent-ils sur leur site  http://www.esa-avignon.fr  où l’on peut retrouver l’historique, les raisons et l’actualité de leur lutte au jour le jour.
Ils y dénoncent :
-les très nombreux dysfonctionnements de leur école et les abus de pouvoir de son directeur.
– l’annulation de l’élection d’un représentant étudiant, le clientélisme, le management par la terreur, le harcèlement moral et physique, le sexisme
– les pressions qui s’accentuent, culminant lors d’un dépôt de plainte au commissariat à l’encontre du directeur, notamment pour les faits de harcèlement dénoncés : refus de prendre les plaintes, accusations répétées de « mythomanie », présence de policiers en civil de la DCRI, intervention du commissaire…
– les coups tordus portés par ceux qui tiennent à maintenir coute que coute leur rôle de petits chefs et de serviteurs d’un enseignement policier de l’art des élites,
– une pégagogie axée moins sur une approche de fond de la création que sur des stratégies à court terme de communication, de marché, de succès, d’expositions.
– l’absence totale de formation académique classique au métier, au dessin, à la peinture,  aux techniques, pour privilégier de nouvel académisme de la transgression systématique avec l’éternelle référence à Duchamp.

Une action judiciaire
Les élèves ont pris un avocat qui leur permet de donner à leur lutte une dimension juridique, avec obtention déjà de nombreux témoignages, tel qu’il est possible de le lire dans leur blog au 25 07 12:

Un témoignage de mise au placard et de harcèlement moral, exercé sur un ancien professeur poussé au départ par Jean-Marc Ferrari,
• Un témoignage de harcèlement sexuel, qui montre que les pratiques de harcèlement sexuel exercées par Jean-Marc Ferrari existent depuis de longues années au sein de l’école : durant les années 2000 déjà, certaines étudiantes ont été victimes des pratiques de ce directeur.( Il est vrai que ce type de harcèlement est une pratique pédagogique homologuée dans beaucoup d’écoles d’art comme exercice d’initiation à l’art contemporain et de débridage de l’imaginaire. NDRL)
• Un témoignage qui évoque un cas de favoritisme; dans ce domaine également, ce témoignage démontre que le tout-puissant directeur Jean-Marc Ferrari pensait déjà dans les années 2000 pouvoir délivrer un diplôme contre l’avis des enseignants, alors qu’une étudiante n’avait pas validé les U.V. (Unités de Valeur) indispensables.
• Un témoignage qui fait la démonstration du défaut d’organisation de l’école d’art d’Avignon,
• Un témoignage qui évoque la maltraitance et les humiliations exercées par Jean-Marc Ferrari sur les personnels comme les étudiants-es,
• Un témoignage qui démontre encore que les productions du management du directeur Jean-Marc Ferrari sur la santé des personnels sont parfaitement connues des services de la Mairie d’Avignon depuis plusieurs années.
• Un témoignage enfin de harcèlement et de menaces, témoignage qui fera l’objet d’un nouveau dépôt de plainte contre le directeur Jean-Marc Ferrari, dès le début de la semaine prochaine.

Une subversion non subventionnée

Cette révolte d’Avignon apparaît donc comme une brèche historique ouverte dans la gigantesque forteresse de l’ « art contemporain » façon Lambert, et de son enseignement. Il est probable qu’elle sera étouffée, que les élèves n’auront jamais leur diplôme, qu’ils  seront exclus et en seront pour leurs frais d’avocat. Car ici, il ne s’agit plus, comme à l’habitude,  d’une subversion de pure forme, subventionnable et récompensable par les félicitations d’un jury aux ordres . Ici nous ne sommes plus dans l’immatériel, la rhétorique sans objet , le conceptuel duchampien. Ici, nous sommes dans le dur, dans le réel, la vraie vie, l’authentique prise de conscience, la vraie lutte, la vraie création,  et la vraie subversion d’un système parfaitement nécrosé par l’argent et la bureaucratie réunis.

Alors, allez sur le site de ces jeunes, courageux et vrais résistants que les tenants du système  auront du mal à faire passer pour des ringards réactionnaires et fachos. Lisez ce qu’ils écrivent de leur lutte et ce qu’on en dit dans les journaux locaux (rien bien sûr dans les nationaux) et puis signez la pétition de soutien : http://www.petitionenligne.fr/petition/petition-des-etudiants-de-l-ecole-d-art-d-avignon/2673

Quant à vous, Messieurs les élus des collectivités avignonnaises : Honte à vous ! L’histoire se souviendra de votre incurie et du préjudice que vous avez causé à l’art, en le plaçant à la merci de tous les pervers et prédateurs de ce monde déréglé

1 – C’était l’époque où le galeriste Templon – alors compagnon de l’exquise Catherine Millet – déclarait que la peinture c’était « le purin de l’esprit », pour se consacrer au tout conceptuel moins sale, plus processuel et discursif  et surtout de meilleur rapport financier

Un commentaire :
Ferrari et autres domestiques de l’art comptant pour rien.(Attention, ça balance ! )

Par Alan Bic

Dans cette affaire de l’Ecole d’art d’Avignon, c’est toute une ambiance nocive qui remonte à la surface. C’est comme l’extrême fin des années 80 avec leurs excès et leur folie douce fonctionnarisée.  Jean Marc Ferrari après avoir été un  artiste de fantaisies et avoir ouvert à Montpellier une galerie branchée, fut conseiller artistique en Midi Pyrénées. A cette époque là avec un petit diplôme des beaux-arts on pouvait devenir un décideur de l’art comptant pour rien. Bon nombre d’étudiants en histoire de l’art devinrent des directeurs de centres d’art.
C’était la période de Jacquot, je  veux dire Jack Lang avec toute sa bande de domestiques qui étaient devenus des petits chefs de région, le ministère des Affaires Etrangères n’était pas en reste avec l’Afaa qui dispensait des résidences en pays étrangers à ses petits amis…
Pour en revenir à Ferrari, il fut, un manipulateur qui se servait des jeunes artistes pour produire beaucoup de projets bidon. Toulouse a poussé un ouf quand il est parti mais ses successeurs furent tout aussi pauvres d’idées. Pour ce qui est de son despotisme à l’Ecole d’Avignon, il faudrait que les étudiants se souviennent qu’il y a eu Mai 68 et qu’il suffit de le mettre dehors de cette école par la force des étudiants eux-mêmes, prenez donc le pouvoir dans votre école, travaillez par vous-mêmes, l’information vous l’avez, ne vous êtes-vous pas rendu compte que tous ces profs ne vous servaient à rien ?!
Toujours à Toulouse, est née la carrière de Pierre-Jean Galdin, petit jeune boutonneux sorti des beaux arts, bombardé du jour au lendemain, par l’intermédiaire de Ferrari et de quelques socialistes, directeur du centre d’art de Labège. Un lieu où personne ne venait ! Galdin un vrai produit domestique et cirage de pompes à vomir. Lui aussi parti, à Blois chez Jacquot le Craquant…
Ces deux jeunes types friands de pouvoir on fait beaucoup de mal à Toulouse qui dans les années 80 avait une dynamique formidable initiée par ses artistes, leurs associations et revues. Bien sur, les politiciens ignares de la Région Midi Pyrénées, du département de la Haute Garonne et la Drac (Direction Régionale des Affres Culturelles) suivirent ces deux « conseillers » et sortirent les sous !
Pour ce qui est d’Yvon Lambert, dont le milieu de l’art connaît son avarice, j’imagine que la totalité de sa collection ne lui a pas couté un sou, car je sais comment il procède avec les artistes! Comme 99% des marchands il lui manque un œil, ce n’est pas le tout de connaître son histoire de l’art. Lambert n’a jamais découvert un artiste, il a suivi toujours la mode. Il passa avec difficulté de l’Art minimal qu’il défendait aux mythologies individuelles et autres figurations du début des 80’s, aujourd’hui, le voila mis sur un piédestal de grand mécène, grand montreur d’art pour les masses…
Après lecture du comité de soutien à Ferrari, comité de soutien de l’éthique magouille et grenouillage d’un petit milieu qui ne connaît pas la crise, je vois aussi le nom de Jean de Loisy, un peu plus fin que ses deux précédents collègues, celui qui présente bien, à l’aise partout, bsbg comme on les aime en France. Rien à dire sur cet élégant bipède qui lui aussi défend le bifteck et son petit monde de privilégiés.
On a comme l’impression que cette affaire d’Avignon met le feu aux poudres, que la révolte ne serait tarder, que l’art ornemental qui corne et ment n’est plus qu’une imposture, on sent que les choses pourraient changer. Mais pour que ça change, il faut avoir une grande distanciation et du courage, alors c’est pour quand la révolte d’Avignon ?
Alan Bic

Un autre commentaire
Tout fonctionne sur la culpabilité.
Par Aude de Kerros
Chère Nicole, C’est un fait nouveau très intéressant auquel nous assistons… Soit dit en passant j’admire le courage de ces jeunes gens qui défendent l’honneur et la liberté de créer. Ils ont compris que l’école ne sert qu’à les programmer. Ils seront soit les mercenaires des réseaux consécrateurs (en France,l’Etat en est le centre), soit de la main d’oeuvre travaillant dans les « factories » pour fabriquer en série des produits financiers dérivés.
Pourquoi Avignon? Vous avez bien montré que la ville concentrait les ingrédients de l’AC français: l’état, la municipalité, la région, le collectionneur, les médias.
Peut être faut-il ajouter l’élément suivant pour expliquer que la révolte se passe là et pas ailleurs…
A Paris, l’école des Beaux Arts ne manque pas de candidats et la sélection se fait en première année. Le jury coopte les étudiants les plus acquis au profil conceptuel et conformes à la doxa.
A Avignon, pour faire tourner la boutique, on accepte largement les candidats, y compris non conformes, en premier cycle ce qui permet de financer l’école… et on fait la cooptation en deuxième cycle pour garantir le label AC.
Les uns payent secrètement pour les autres. Tout fonctionne sur la culpabilité.
J’ai noté en d’autres lieux des jeux semblables mais cela n’a pas dépassé la presse locale et encore! La culpabilité ressentie par les étudiants a paralysé beaucoup d’actions.
Les évènements d’Avignon auront sans nul doute des lourdes conséquences pour le système. Aude de Kerros

Buren Toroni, 45 ans de béance!
Une video culte :
http://vidaru.com/groupe-bmtp-buren-mosset-toroni-parmentier/64757094

à regarder tout de suite :

http://blablartcontempourien.wordpress.com/2012/08/13/dany-robert-dufour-andres-serrano-art-provocation/

Quelques perles d’art contemporain

http://blablartcontempourien.wordpress.com/2012/02/16/no-comment-ou-presque-pour-audrey-cottin-au-jeu-de-paume/

http://blablartcontempourien.wordpress.com/2012/03/25/arts-plastiques-contours-au-violon-bleu-de-leffacement-du-dessin/

http://blablartcontempourien.wordpress.com/2012/01/16/francis-alys-ou-la-souris-comme-concept/ ;

http://blablartcontempourien.wordpress.com/2012/01/10/giovanni-anselmo-ou-le-non-art-au-kilo/

http://blablartcontempourien.wordpress.com/2011/01/11/phrase-creuse-pour-installation-sans-interet/

Et puis

http://toutelaculture.com/2012/07/reedition-pamphlets-grosz-avant-gardes/:

http://toutelaculture.com/2012/02/michel-onfray-faut-il-bruler-lart-contemporain/

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Jean Marc Ferrari devant un Piss Christ écrasé par une météorite intégriste

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