Chronique n° 79 de Nicole
Au menu de cette chronique n° 79
00 – Exigeons le respect de la diversité artistique !
01 – La biodiversité artistique attendra !…
02 – Très peu de gilets jaunes chez les artistes…et pourtant !
03 – Tiens, revoilà le kid des banlieues
04 – Réquisitoire contre la critique d’art française!
05 – Merci Bernar ! Bernar Venet au MAC- Lyon, ou l’effondrement du sens au nom de « l’intérêt national » !
06 – On n’arrête pas le progrès : enfin un art sans artistes!
07 – Banksy , ou le méta- rien méga- bankable
08 – Et la boite à merde explosa dans le panier de crabes !
09 – Des évèques collabos du duchampisme radical et du financial art
10 – Art dit contemporain = art de l’emballage polluant
11 – Ainsi, Buren n’était donc qu’un grossier fake !
12 – Quarante ans de consanguinité et d’auto-fellation de la « pensée » artistique institutionnelle…Et voilà ce que ça donne :
13 – Cramponnez-vous au radiateur : L’Institut d’Art Contemporain de Villeurbanne fête ses 40 ans !
14 – Ah, « le prix de l’art », quel bel objet de glose journaleuse !
15 – Festival d’art conceptualo-bidulaire à la galerie Marcel Duchamp d’Yvetôt (Eure)
16 – Découvrez et faites découvrir le nicolemuseum.fr
17 – La récente video de mon entretien avec Marc Rohner
18- Connaissez-vous la gazette de Nicole ?
19 – Et enfin mon livre : « ABC de l’art dit contemporain »
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0 – Exigeons le respect de la diversité artistique !
Voici cette invitation pour signer une pétition qui me semble bien opportune et à fort contenu.
Elle est portée par Rémy Aron , ex-président de l’Association Maison des Artistes…
Rémy Aron qui a démissionné l’an dernier de son poste de Président de la MDA, complétement découragé devant l’absence de solidarité des artistes et leur soumission, voire leur collaboration, à l’humiliation, à disqualification et au mépris qu’il subissent depuis quarante ans de la part de l’appareil institutionnel
Ce texte de pétition n’est donc pas de la langue de bois… c’est du vécu, du direct et du concret.
Et cela demande une chose simple et parfaitement réalisable : que soit installé un groupe de travail parlementaire pour repenser l’intervention de l’état dans le champ de la création artistique, et faire que cesse son totalitarisme ubuesque ravageur d’art et de sens
De nombreux députés sont OK sans l’avouer … et le ministre aussi peut-être…
Alors il faut les aider à restructurer l’appareil en signant nombreux cette vertueuse pétition et en la faisant circuler autour de vous : likez, partagez, diffusez autant que possible !
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1 – La biodiversité artistique attendra!
Jean Carrelet de Loisy d’Arcelot ( alias Jean de Loisy) vient donc, après quelques semaines d’atermoiements ministériels, d’être nommé à la tête de l’école des Beaux-Arts de Paris.
La nomination de cet apparatchik emblématique du subversivisme artistique d’Etat, ex- directeur du Palais de Tokyo, comme directeur de la prestigieuse institution avait pourtant été sérieusement contestée par un certain nombre de personnalités (2), acteurs éminents de l’appareil institutionnel, au nom, disaient-ils, d’une nécessité d’ouverture à la « biodiversité artistique » !
« Nous ne voyons pas en lui une personnalité représentative, en termes d’expérience personnelle et professionnelle, de la diversité indispensable à la construction intellectuelle de futur·e·s artistes….
Est-ce que la défense d’une bio-diversité artistique ne passe pas par la nécessité de changer les règles et d’ouvrir le jeu à d’autres perspectives ?
Est-ce qu’il n’est pas urgent de transformer ? Au lieu de répéter sans fin et sans courage les mêmes formules et de reconnaître que l’époque appelle au renouvellement et au travail collectif plutôt qu’à la concentration des pouvoirs dans les mains des mêmes.»
«N’est-il pas possible de représenter très globalement le monde dans lequel on est.», écrivaient donc les signataires de la protestation , qui dénonçaient aussi, dans la foulée, une opacité des instances de nomination, très conforme au soviétisme inhérent au fonctionnement ministériel.
On croyait rêver devant une telle bouffée d’enivrante fraîcheur émanant des entrailles-mêmes de l’appareil…Et puis, plouf ! aujourd’hui, la dissidence tombe à l’eau lamentablement…
Hélas, hélas ! Cette fronde, inattendue et inédite offrait pourtant de merveilleuses perspectives d’ouverture de la pensée artistique d’Etat à la diversité de la création actuelle, à sa fabuleuse richesse et même à sa bio-diversité ! Elle était l’espoir d’une vie meilleure pour la grande flore sauvage, court-circuiteuse , bio-diverse et à développement durable, des artistes de notre pays.
C’est vraiment dommage car le contexte se prêtait à cette vertueuse rupture. Il fallait en effet remplacer, à la tête de cette école, Jean-Marc Bustamante, en poste d’octobre 2015 à juillet dernier, et dont mandat avait été entaché par les témoignages de harcèlement (gestes et propos déplacés, violence morale) recueillis par un collectif d’étudiants, qui avaient nécessité l’intervention du ministère de la Culture, ainsi que par des plaintes pour racisme déposées par le personnel de nettoyage, salariés d’une entreprise externe, qui faisaient état d’humiliations d’une rare violence…Rien que ça !
Aussi, ce très fâcheux épisode d’une grotesquerie d’origine purement structurelle offrait une bonne opportunité pour arrêter « ces jeux de chaises musicales et de récompense de fin de carrière pour services rendus, qui semblent trop clairement être les vraies raisons pour ces nominations », comme disaient aussi les frondeurs.
D’autant qu’il était urgemment préoccupant aussi, de désigner les futurs directeurs de la Villa Arson, de l’école nationale supérieure des beaux-arts de Lyon, de l’école nationale supérieure d’arts de Paris-Cergy, des galeries du Jeu de Paume, du Palais de Tokyo, du musée d’art contemporain de Bordeaux ou encore de la Villa Médicis à Rome… En évitant de recaser les mêmes produits vedettes interchangeables du circuit institutionnel , tous très diminués par 40 ans de consanguinité dégénérative.
Nous pensions être là dans un épisode de notre histoire de l’art s’apparentant à l’arrivée des réformateurs gorbatcheviens en URSS, qui avait permis l’ écroulement d’un mur et de tout un système ubuesque ?
Eh bien non ! l’écroulement du mur et l’ouverture à la biodiversité, ce sera pour plus tard !
La clique molle Pacquement-Blistène-Aillagon et consorts tient encore solidement les manettes de l’usine à gaz conceptualo-artistique d’État. Les réseaux mafioïdes culturo-affairistes conjuguant les vertus du soviétisme le plus bureaucratique et du libéralisme capitaliste le plus échevelé, sur fond de conflits d’intérêts privé-public à tous les étages gardent la maîtrise du totalitarisme institutionnel. Le Palais de Tokyo restera ce haut-lieu de la collusion de la bureaucratie avec la finance internationale , et l’ENSBA -Paris pourra réouvrir ses somptueux locaux , comme du temps de Nicolas Bourriaud, aux défilés de fringues Hermès ou Vuitton.
D’autant que, face à cela, les artistes de la mise en forme sensible sont totalement hébétés, leurs syndicats sont aplatis par la terrifiante idéologie esthétique officielle, les politiques sont tétanisés devant l’idée de remettre en question les modes d’intervention de l’Etat dans le champ de la création.
L’entre-soi du système pourra continuer à se développer avec la fonction maintenue des écoles comme lieu de reproduction consanguine, facteur premier de cette dégénérescence de la pensée artistique que l’on constate aujourd’hui.
Ça va grouiller de plus belle dans le panier de crabes institutionnel, sans hiérarchie bien visible, animé de mouvements browniens internes de nature aléatoire, nourri autant de machisme flacide que de de féminiscisme priapique, fourmillant de gens interchangeables, auto-qualifiés pour tous postes, et se reconnaissant entre eux pour leur verbeuse incompétence et leur flexibilité tant mentale que psychologique, voire sexuelle.
On est donc encore bien loin de la biodiversité souhaitée …
1 – Ancien élève de l’Ecole du Louvre, Jean de Loisy a dirigé de 1983 à 1986 le Frac des Pays de la Loire et a été conservateur au musée national d’art moderne du centre Pompidou de 1994 à 1997 avant d’être nommé en 2011 au Palais de Tokyo.
2 – Parmi lesquels Dominique Gonzalez-Foerster, Mai-Thu Perret, Bruno Serralongue ou encore Françoise Vergès, ainsi que le philosophe Paul B. Preciado (chroniqueur à Libé) et Elisabeth Lebovici (longtemps critique d’art et journaliste à Libé)
Mon texte dans le Vadrouilleur Urbain
L’article du Figaro
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02 – Très peu de gilets jaunes chez les artistes…et pourtant !
( ce texte a eu 7000 lecteurs, dans les premières 24 heures de sa parution sur le site Vadrouilleur Urbain)
Et pourtant les artistes auraient eu de bonnes raisons de s’associer à la révolte, car il n’existe aucune catégorie socio-professionnelle aussi maltraitée, méprisée, ringardisée, disqualifiée, humiliée, instrumentalisée que la leur , par un appareil financiaro-institutionnel totalement ubuesque, dont l’arrogance envers la périphérie n’a d’égale que la stupidité centrale, et qui symbolise bien ce verticalisme jacobin et technocratique qui est reproché à la gouvernance de ce pays.
En effet, pour ce qui concerne le domaine de la création artistique, le dispositif d’Etat, mis en place dans les années 80 par le couple Lang-Mollard, sous prétexte de « soutien à la création » et d’ « exception culturelle française », est le seul au monde qui permette un interventionnisme ministériel aussi puissamment contre-productif et ravageur, aussi injuste envers les artistes et qui justifierait autant une grosse colère de ceux-ci.
Ce dispositif ministériel est le seul, chez les nations industrialisées et démocratiquement avancées, à avoir réussi à exclure 95% des artistes du regard institutionnel et des achats publics et faire en sorte qu’ils vendent de moins en moins et que les galeries prospectives ferment en cascade. Nous avons là le résultat de quarante ans de mépris et d’occultation systématiques de tout ce qui est de l’ordre de l’expression du sensible, de l’imaginaire, de la poésie et du savoir –faire. Cette « désartification – burénisation » institutionnalisée a permis de privilégier un art de verticalisme intellectuel très exclusif, un art du discours sur l’art, sur son absence ou son non-sens, un art conceptualo-postural à outrance, terriblement sociétalo-questionnatoire, follement spéculatoire tant intellectuellement que financièrement et « déconstructeur » forcené des valeurs établies. C’est ainsi que cet art, qualifié de « contemporain » par un hold up sémantique d’un culot inoui, continue aujourd’hui à décliner ad nauseam la même pseudo-subversivité par éradication du contenu, persévère à « casser les codes » au frais du contribuable, quand bien même tout est en ruine, qu’il n’y a plus d’argent dans les caisses et qu’il ne reste plus rien des critères de reconnaissance et de légitimation, tels qu’ils étaient il y a quarante ans.
Il est le seul à avoir pu remplir les collections publiques avec 80% d’oeuvres formatées à l’inepto-discursif radical et qui ne vaudront plus un kopeck dans 20 ans…. et le seul à taxer l’expression sensible partageable pour mieux subventionner la masturbation cérébrale élitaire.
Il est le seul à avoir su aussi exemplairement conjuguer les vertus du soviétisme le plus bureaucratique à celles du libéralisme le plus échevelé, pour vanter les mérites de cette contemporanéité impliquant une collusion entre, d’une part, une gauche identitaire bien- pensante culturolâtre et, d’autre part, un capitalisme spéculateur, destructeur de l’art véritable comme de l’économie réelle…Avec comme corollaire la banalisation du conflit d’intérêt privé-public et le détournement des lieux patrimoniaux et de l’argent public, pour la valorisation des produits artistico-financiers, tels que ceux notamment des oligarques Arnaud et Pinault.
Il est le seul à avoir fait de ses écoles des Beaux-Arts, des lieux de détournement et endoctrinement de mineurs au duchampisme radical hautement destructeur d’art.
Il est le seul enfin à avoir pu maintenir pendant quarante ans, un entre-soi aussi vérouillé et sectaire, où la consanguinité dégénérative a pu produire une idéologie artistique délirante, pour des œuvres aussi malades que le discours qui leur est adjoint et dont on ne sait s’il les précède ou les accompagne… .
Dans ce contexte de bouffée délirante permanente et de retournement ubuesque du sens, il n’est pas étonnant que la misère esthétique et l’indigence inventive régnantes, soient à l’image du moralement et juridiquement pourri , qui les a précédées et engendrées …Pas étonnant non plus que l’on soit passible de procès en réactionnariat et hitlérisme, quand on ose dénoncer les mécanismes de transgression de tous ordres qui ont produit, qualifié et financiarisé une laideur de type Koons ou Damien Hirst …D’autant que, par un même « cassage des codes », cette laideur est devenu signe de distinction, code de connivence cynique dans les réseaux branchouilles, logo d’appartenance de classe, et surtout instrument de terreur assujettissante envers le vulgum pecus et envers les artistes de la mise en forme sensible.
Cette violence symbolique de l’art d’Etat au service des classes « supérieures », conjuguée à la puissance de l’art financier et complétée par la désespérante impéritie des 3 ou 4 syndicats d’artistes, groupusculaires , s’entre-dévorant sans cesse pour des questions domestiques, sans aucune réflexion globale , plus ou moins imbibés d’esthétique duchampiste, manipulés par le Ministère, peut donc expliquer pourquoi, semble annihilée chez les artistes, toute capacité de révolte de quelque couleur qu’elle soit .
La dernière manifestation collective d’artistes date du 21 avril 2006. La MDA avait groupé 500 personnes environ près du Ministère à Paris, à l’occasion de la réforme du statut des artistes. Manifestation regardée d’un œil très critique par les syndicats SNAP CGT et CAAP…
La fièvre gilets jaunes contribuera-t-elle à sortir les artistes de leur apathie, de leur aphasie, de leur individualisme et de leur incapacité à se soutenir entre eux ?
On rêve de les voir investir symboliquement les colonnes de Buren ou taguer les tulipes de Koons….
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03 – Tiens, revoilà le kid des banlieues
( texte paru en page « carte blanche » dans Marianne du 30 11 18)
Medhi Meklat, alias Marcellin Deschamps va être associé à la prestation de Laure Prouvost pour représenter la France à la Biennale de Venise 2019, et va publier un livre titré « Autopsie » chez Grasset.
Souvenons-nous. C’était en février 2017. Ce Medhi Meklat a fait un énorme buzz, lorsqu’on a découvert qu’ alors qu’il était animateur du très écouté Bondy Blog pour les jeunes de Banlieue, il avait tweeté sous le pseudo Marcellin Deschamps, des propos orduriers, sexistes, racistes, misogynes et homophobes du genre : « Faites entrer Hitler pour tuer juifs » (24 février 2012) ; « Je crache des glaires sur la sale gueule de Charb et tous ceux de Charlie Hebdo »(30 décembre 2012) ; « Vive les PD Vive le Sida avec Hollande » (3 décembre 2013)… « Natacha Polony est une grosse pute dont je ferais bien mon mouton de l’Aïd », « Il faut casser les jambes à ce fils de pute de Finkielkraut », etc…
Gros problème donc pour la gauche identitaire duchampo-islamo-gauchiste, que cette dérive cachée de son protégé , invité régulier de l’Obs, de France Inter, des Indékrotuptibles, de France Inter, de Médiapart, de Télérama, et du Monde dominical ramasse pub de luxe…qui voyait en lui le « porte-voix de la jeunesse des quartiers populaires », « à l’avant-garde d’une nouvelle génération venue de banlieue » et de surcroît inspiré par le prophète Marcel Duchamp qui lui avait procuré une « certaine idée de la beauté » en même temps que son pseudo de petite abjection clandestine.…
La bien-pensance indigéniste précitée, eut beaucoup de mal à étouffer cette déplorable affaire, véritable « Titanic de la gauche branchée », déclenchée par son « Rimbaud des banlieues ». Elle fut bien obligée de se désolidariser de son chouchou, qui dû partir à l’étranger se refaire une santé, mais lui chercha tout de même des circonstances atténuantes, en parlant d’humour potache, d’une expérience analyse institutionnelle, de performance sociétalo-questionnatoire… Elle en profita surtout pour dénoncer l’ odieux lynchage médiatique dont son protégé fut l’objet de la part de la réacosphère ainsi démasquée….Bref, du classique dans le genre victimisation du coupable pour la bonne cause de la bien-pensance progressiste.
Et voici qu’aujourd’hui Mehdi et Marcellin sont de retour, main dans la main sur la « scène artistique française », pour accompagner l’ artiste conceptuelle internationale Laure Prouvost, à l’occasion de son occupation du pavillon Français à la prochaine Biennale de Venise. Cette artiste, qui fut l’assistante d’un plasticien » anglais bien connu pour avoir mangé des livres de critiques d’art fameux et les avoir recrachés dans des petites fioles vendues très cher, décrocha le prix Turner en 2013.
Elle affirme s’apparenter à Jérôme Bosch et partager avec celui-ci « sa vision intuitive, hétérotopique et totalement loufoque du monde et pas mal de motifs communs : abondance de labyrinthes, scènes d’allaitement, castration et copulation, placement des animaux en dehors de leur milieu naturel, amour aux insectes et arthropodes, le glamour apocalyptique de la vie condensée », ainsi que « la nature dans son aspect destructeur, avec l’érotisme violent où le plaisir et la souffrance vont main à la main, la nature pendant ses chaleurs, une bête à mille visages et mille pieds, coulant de sang, lait et sperme, Méduse, qui séduit, affole et massacre »…Beau programme certes ! Mais à cette différence près, que Bosch était un peintre, alors qu’elle ne l’est pas vraiment, mais plutôt plasticienne polyvalente, sculpteuse, bricoleuse, découpeuse, colleuse, acrobate, défonceuse, barbouilleuse, etc. pour la réalisation de spectaculaires autant qu’invasives concaténations d’un n’importe quoi dont elle revendique la loufoquerie. Cette sorte de crème fouettée expansive sur fond de néant plait énormément aux blaireaux culturolâtres assidus du Palais de Tokyo, autant qu’aux conseillers en arts dits « plastiques » du Ministère…Et elle est bien sûr en exacte adéquation avec la bipolarité ravageuse de Meklat-Deschamps. Celui-ci en avait d’ailleurs fait l’éloge dans un article écrit en marge de l’expo de Laure Prouvost à Los Angeles en 2016, déjà « curatorisée » par Martha Kirszenbaum, la commissaire déléguée pour Venise, qui dit de Medhi : « j’apprécie son écriture et son regard sur la banlieue et la jeunesse, et nous l’avons consulté avec Laure, dans le cadre de notre travail de recherche »
Ce « travail de recherche » a donc séduit les membres du jury de la sélection française pour Venise, hauts représentants de l’institutionnalité artistique hexagonale, que nous devons féliciter nommément ici pour la pertinence de leur choix et parce qu’il est toujours bon de mettre des noms sur les rouages d’un appareil qui a la responsabilité de faire rayonner l’art français à l’international. Ce sont par ordre alphabétique : Guillaume Désanges, critique d’art et commissaire d’exposition -Gilles Fuchs, président de l’Association pour la Diffusion Internationale de l’Art Français (ADIAF- Prix Marcel Duchamp) – Christine Macel, conservatrice en chef au Musée national d’art moderne (MNAM) du Centre Pompidou – Sandra Patron, directrice du musée régional d’Art contemporain (MRAC) de Sérignan – Jean-Marc Prévost, directeur du Carré d’art, Musée d’art contemporain de Nîmes – Annabelle Ténèze, directrice générale des Musée des Abattoirs et du Frac Occitanie.
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04 – Réquisitoire contre la critique d’art française!
(texte paru dans Marianne du 26 10 18)
Je découvre, dans Le Monde du 18 octobre 2018, cette lettre ouverte : « Pour une maison de la liberté de la presse », et pour « la création d’une maison des médias libres », signée par un collectif d’intellectuels et d’artistes, qui nous offre une belle brochette d’agents de la bien-pensance bien-parlante, propre sur elle, politiquement correcte, qui verrouille justement cette presse qu’ils veulent libérer…
Ça me rappelle cet autre pic de non-sens, tordu, taré consanguin, pervers, oxymorique en diable, qu’a pu être, il y a deux ans, la manif de l’AICA, association des critiques d’art français, autour de son président Raphaël Cuir, pour la défense de la liberté d’expression. On y a vu un groupe d’une cinquantaine de personnes, agrégeant critiques, collectionneurs, conservateurs, curators, fonctionnaires du Ministère, brandissant des images photo-copiées en couleur d’un plug anal, pour soutenir le moral du financial-artist Paul Mc Carthy, après que sa gigantesque obscénité installée place Vendôme fût nuitamment et lâchement niquée par une volée de présumés catho-fachos de la plus nyctalope espèce.
La manif était appuyée comme il se devait par un Bruno Julliard, alors adjoint à la culture de classe parigo-parisienne, avec cette mélanchonesque déclaration : « Avis à tous les obscurantistes : paris ne cédera rien devant l’intolérance et la haine. Nous défendrons toujours la liberté de création !»…Elle était coordonnée par le susdit Raphaël Cuir, réalisateur par ailleurs du fameux ouvrage signé d’un collectif des plus fines plumes de la critique historisciste alignée: « Pourquoi y a- t- il de l’art plutôt que rien ? » (Editions Archibooks – 2014), compagnon de la corporal financial artist Orlan ( laquelle ayant donné son corps à l’art contemporain français, l’a donc donné aussi à son président) , et qui dû renoncer à sa haute tignasse jaune après son élection à la direction de la pensée critiquante hexagonale.
Cette « Maison des médias libres » et cette ahurissante manif de soutien au plug anal, illustrent donc bien l’état de délire et de délabrement tant mental que moral, qui affecte la critique, la chronique et le journalisme d’art, hurlant à la « liberté d’expression », quand, dans le même temps, ceux-ci administrent la preuve de leur total asservissement à ce système bureaucratico-financier de type totalitaire, qui a produit la grosse enflure verte en hommage aux joailliers de la Place Vendôme.
Pas étonnant donc qu’en un tel état de schizophrénie généralisée du discours et de l’info sur l’art, on voit la presse de la gauche molle, de type L’Obs, Le Monde, Libération, se placer entièrement au service du grand libéralisme artistique et du grand méchant capital qu’elle honnit, en ne parlant obstinément que de la petite dizaine de galeries parisiennes labellisées FIAC et Art-Basel, stars du business –art international, telles que Perrotin, Kamel Nemmour, Karsten Greve, Obadia, Thaddaeus Ropak, de Noirmont, Valois, Loevenbruck, Marian Goodman. .. Quand il leur faudrait plutôt parler des centaines de galeries prospectives, moins valorisantes certes comme sujet d’article, mais constituant une alternative démocratique et salvatrice à l’hégémonie destructrice de ces méga-galeries et des grosses maisons de ventes aux enchères.
La critique-chroniqueuse d’art française est donc aujourd’hui, dans sa globalité, l’une des plus lamentables et nuisibles au monde, l’une des plus écrabouillées et des plus inféodées à l’idéologie esthétique de la duchamposphère institutionnelle, et à celle conjointe de l’arnaupinausphère. Elle est une calamité historique, dont la triplette responsable curators-collectionneurs-galeries devrait avoir honte, tout comme le Ministère de la Culture, qui collabore à cette d’éradication du sens et de toute pensée artistique digne de ce nom au profit d’ intérêts privés, alors qu’elle se devrait d’utiliser l’argent public à la préservation du tissu vivant que constituent les galeries moyennes et prospectives, et au soutien des 95% d’artistes de qualité exclus de ce système inique.
La critique-chroniqueuse est un ensemble invertébré de pigistes commentateurs d’art dans différents médias, plus ou moins reconnus, plus ou moins adorateurs du plug anal, plus ou moins journaleux, plus ou moins doués, plus ou moins payés, plus ou moins mondains, plus ou moins profs ici ou là, plus ou moins polyvalents, etc …. N’aimant pas l’art et n’y comprenant foncièrement rien pour la plupart, mais obéissant presque toujours à de mystérieuses injonctions et surdéterminations qu’ils ne s’expliquent pas eux-mêmes et qui les obligent à dire le plus doctement possible le plus grand bien des expos « majeures » à fort taux de contemporanéité et d’internationalité, au risque de surmédiatiser ce qui l’est déjà.
En effet, cette obligation que les chroniqueurs ont de ne parler que du « tout le monde en parle » parce que spectaculairement creux, plutôt que du « tout le monde s’en fout » parce que pleinement artistique, est indispensable pour se faire bien voir et s’intégrer dans ce milieu invraisemblable, pour ne pas perdre sa maigre pige, pour ne pas être rayé des tablettes des attachés de presse et ainsi exclus des déjeuners de presse et cocktails mondains. Car ces lieux de sur – activation de l’endogamie structurelle, permettent de se retrouver entre homologues, de s’auto – congratuler, d’échanger des éléments de langage et des plans de toutes sortes, et surtout , de s’inscrire dans la continuité du processus de consanguinité dégénérative qui sévit dans le milieu depuis bientôt quatre décennies
Ainsi, la vraie critique d’art, est-elle à retrouver et à reconstruire, dans le cadre d’une restauration globale des systèmes de reconnaissance et de légitimation, qui implique une réduction de l’hégémonie des galeries stars et une reconstitution du tissu vivant des nombreuses galeries découvreuses. Le rôle du critique d’art, tel qu’autrefois, homme de terrain indépendant, proche de la vie des artistes, écrivain et poète, aimant l’art et le comprenant de l’intérieur, est donc à réhabiliter en urgence, car il est indispensable pour reconnaître la qualité de fond, durable et patrimoniale de l’œuvre, et reconstruire ses réseaux de valorisation.
Mais pour que cette reconstruction et cette réhabilitation soient réalisables, il y a un indispensable travail d’investigation journalistique et sociologique, pour explorer, décrire, analyser, démonter les mécanismes de survalorisation intellectuelle et financière de l’inepte au dépens de l’art véritablement humain…Hélas, ce territoire de non-sens, de non – droit et de déni des réalités, reste encore tabou et interdit d’étude approfondie … J’aimerais que ce présent texte contribue à lever cette interdiction.
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05 – Merci Bernar !
Bernar Venet au MAC- Lyon, ou l’effondrement du sens au nom de « l’intérêt national » !
(Texte paru dans la rubrique Culture de Marianne du 12 10 18 )
Pour célébrer en fanfare son départ à la retraite, le directeur du MAC –Lyon, qui, depuis qu’il est entré en fonction en 84, a toujours servi au mieux les intérêts privés de l’art- business international en détournant au profit de ce dernier le dispositif muséal public et l’argent du citoyen, nous a organisé une grandiose rétrospective de l’immense Bernar Venet
L’argent public continue donc, comme il se doit, à couler à flots, pour cette exposition , qui « est reconnue d’intérêt national par le ministère de la Culture et bénéficie à ce titre d’un soutien financier exceptionnel de l’État »…Un Etat qui doit bien cela à l’un des deux ou trois plus grands financial-artists français, et dont les colossales ferrailles, droites ou légèrement tordues, verticales ou obliques, en fragments de cercles ou carrément tire-bouchonnées, figurent dans la liste des meilleurs produits pour la haute spéculation tant intellectuelle , politico-culturelle, qu’ artistico-financière …
Revendiquant son niveau « bac moins deux » Bernar Venet (Vernar Benêt pour les intimes) est néanmoins entré à l’école des Beaux-Arts de Nice, où il se distingue très vite par sa performance d’allongé au milieu d’un tas de détritus, puis avec des tableaux badigeonnés au goudron. Ensuite il va à New York, car il comprend que c’est là qu’il pourra être au plus vite américanisé, warholisé, duchampisé, contemporanéisé, internationalisé. Il s’y distingue aussi très vite en exposant son fameux tas de charbon , au sujet duquel il déclare : « Le charbon, posé librement en tas, libère la sculpture des a priori de la composition imposée par l’artiste ».
Il y compose aussi, dans une même frénésie libératrice, de la musique concrète en plaçant, avec quelques cailloux, un magnétophone dans une brouette métallique qu’il pousse vigoureusement sur un sol irrégulier. Il obtient également de la musique abstraite en faisant dégringoler les unes sur les autres comme des dominos, d’énormes poutres métalliques alignées préalablement le long d’un mur. Puis c’est le temps des agrandissements polychromes d’équations mathématiques célèbres, peintes sur toiles ou sur automobile Bugatti . Et puis ce sont les arcs de cercle d’un nombre de degrés extrêmement précis, d’abord peints sur toile et puis réalisés en gigantesques pièces d’acier , comme l’arc de 115,5 degrés, de 150 tonnes et 50 m de long installée dans les jardins de Nice ( notons que cette pièce, sans aucune qualité plastique ni aucune inventivité formelle et n’incarnant que la violence brute du pouvoir et de l’argent, sans aucune valeur patrimoniale donc, va rester là, arrogante et indestructible , pendant des milliers d’années, comme terrifiant témoignage de la stupidité artistique dominante de notre époque.)
Le petit étudiant en art qui se photographiait dans un tas d’ordures, avait déjà bien compris qu’il valait mieux miser sur le non-sens, l’absence de contenu, l’inexpressivité sensible, la neutralité, la dépersonnalisation, etc. , pour déclencher du commentaire et faire carrière…Il souhaitait déjà « retirer toute charge d’expression contenue dans l’œuvre pour la réduire à un fait matériel »..et plaire ainsi aux adeptes du duchampisme, qui arrivaient en masse dans les bureaux du ministère, sur le marché spéculatif et dans la critique chroniqueuse d’art.
Nous en sommes donc là, avec cette expo récapitulative de quatre décennies d’inepte polymorphe, pédagogisé, bureaucratisé et financiarisé… comme illustration apothéotique d’un effondrement du sens en art, résultat d’une longue séquence de dégénérescence par consanguinité en milieu bureaucratico-financier fermé sur son consubstantiel pathos et ignorant totalement la bonne santé, la richesse, la gaité, la diversité, la générosité, bref, la réalité d’une création d’aujourd’hui, extérieure à lui.
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06 – On n’arrête pas le progrès : enfin un art sans artistes!
On a eu les « Artistes sans art ?» (titre d’un livre de Jean-Philippe Domecq paru dans les années 90) , artistes conceptualisés à fond, posturaux en diable, bref, mécanisés, formatés et désartifiés jusqu’au trognon, pour faciliter un marketing forcené du rien.
Et voilà qu’aujourd’hui nous franchissons un pas de plus dans le « bousculage des codes » avec l’avénement d’ un art sans artistes…et sans galeries bien évidemment….juste avec des machines informatiques dont on connaît la stupidité de fond, donc sans amour et sans évaluation possible d’ordre proprement esthétique…Juste un art de communication et de marketing…L’idéal pour se faire du pognon, chez les collectionneurs tiroirs caisses cocaïnés, ivrognes et décérébrés.
Un sommet de cynisme et de progrès vers la régression. Une avancée vers la désartification de l’art et la déshumanisation de l’humain, saluée bien évidemment par toute la chronicaillerie d’art, et l’époux de Madame Orlan qui n’est autre que Monsieur Raphael Cuir, le président de l’association des critiques d’art AICA qui a d’ailleurs cosigné en 2014 , avec Ann Adams, Daniel Abadie, Marina Abracamovic, Vito Acconci », un ouvrage collectif intitulé: « pourquoi y a-t-il de l’art plutôt que rien » . Editions Archistorms (Epuisé)
http://www.lalibre.be/culture/arts/le-portrait-d-edmond-de-belamy-un-tournant-de-l-art-5bd73b7dcd70e3d2f6672f90
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07 – Banksy , ou le méta- rien méga- bankable
(Texte paru sur le blog de Marianne)
Ce qu’il y a de « stupéfiant » (au sens Léasalaméen du terme), de divin ou de miraculeux avec la véritable connerie, c’est bien cette capacité qu’elle possède à se perpétuer par auto-dérision, auto-ridiculisation, auto-fellation ou auto-destruction permanentes…Le rien ne risquant rien, en effet, à s’auto-anéantir…au contraire, puisque c’est pour lui une façon d’être cohérent avec lui-même
Banksy , avec son dernier coup de pub, apparaît donc comme le pur produit de cette logique médiatique de « déconstruction du sens », exhibitionniste, putassière, perverse et cynique, dont l’auto- dévoration et l’auto-invagination publique sont les conditions premières de son développement.
Une stritarterie qui s’auto-détruit , ce n’est pas nouveau : cela avait été déjà fait à Bologne, avec le nommé Blu : une histoire assez croquignolesque pour me donner l’occasion d’écrire ce qui suit :
On connait trop Bansky, la méga-star rebelle, populaire et clandestine du street- financial -art, qui se fait des montagnes d’argent et dont les œuvres sont arrachées des murs qu’il a salopés, pour être vendues à des prix faramineux sur le marché spéculatif , avec 0% pour les bonnes causes qu’il détourne à son profit. On le connaît aussi pour avoir tout récemment, avec les montagnes d’argent qu’il a amassées, ouvert le « Walled off hôtel » à Béthléem en Cisjordanie, au pied du mur érigé pour Israël, pour protester contre celui-ci, et à l’usage des tour- opérators organisateurs de « tourist protest holyday »
Mais on ne connaît pas assez cet anonyme pionnier en la matière, qui, en 1971, avait streetarté le ventre d’un paisible éléphant du zoo de Philadelphie.
Et on ne connaît pas du tout celui qui a dessiné ce chien , reniflé par cet autre chien amateur de streetart.
Et puis, il y a eu un street -arteur italien nommé Blu qui, en 2015, s’est rebellé contre la marchandisation galopante de son art et contre l’insupportable cynisme de ses collègues .
On a pu le voir détruire rageusement ses œuvres réalisées à Bologne, pour protester contre une exposition promotion du street-art, où il figurait contre son gré, avec une de ses œuvres arrachées d’un mur.
La municipalité de Bologne a protesté, elle, contre cet auto- vandalisme et cette destruction d’un patrimoine public, alors que quelques années auparavant, cette même municipalité détruisait elle-même ces œuvres murales et punissait leurs auteurs…
Quoi qu’il en soit de la complexité du problème qui se pose dans l’intellect déjà bien fatigué des fans de street-art, il est certain que la « trahison » de Blu, va faire perdre beaucoup d’argent aux spéculateurs spécialistes de cet art des rues…sauf si la cote du nommé Blu est multipliée par 10 à la faveur de cette opération d’autodestruction.…Ce qui n’est pas certain, car Blu semble plus sincère que Banksy…
Ces streetartistes sont le plus souvent, des petits opportunistes ayant reniflé un bon filon, communicants en soi, pour eux et donc pour pas grand chose , qui utilisent à fond la posture et le sensationnalisme provocateur. Beaucoup de répétitivité pathos, vulgaire et très ennuyeuse , aucune inventivité formelle pour la plupart d’entre eux (sauf quelques rares comme Bom K et bien d’autres tout de même)
Leur transgressivité rebelle et pop bon marché, plait à une middle – class branchée insoumise et révolutionariste bien pensante, qui trouve, dans cet art des rues un alibi à bon compte pour son incompréhension foncière de l’art.
L’épuisement du « filon » street-art est inéluctable à court terme.
Une analyse sociologique de cette streetartose ou colique murale sera à faire, dès que le système dominant actuel se sera lui aussi auto-anéanti… et n’interdira alors plus de la faire.
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08 – Et la boite à merde explosa dans le panier de crabes !
À la demande de l’artiste français, son galeriste, Roger Pailhas, acheta la boîte qui appartenait à Ben pour permettre à Bazile de réaliser une performance: ouvrir en public la fameuse boîte. Il n’était pas question de profaner l’icône mais de la « réinvestir », de « ré-engager le dialogue ». Aucun mystère ne fut élucidé puisqu’à l’instar des poupées russes, une seconde boîte, plus petite (en italien, scatolina), se trouvait à l’intérieur du réceptacle. Seul le prix du « multiple » devenu unique, fut multiplié par deux.
Plus tard, Bernard Bazile enquête sur les propriétaires de l’œuvre et réalise une cinquantaine d’entretiens sur les motivations des collectionneurs, institutionnels ou privés (Alfred Pacquement, Pierre Huber ou encore Lila et Gilbert Silverman). « Dans quelles circonstances et à quel prix avez-vous acheté la boîte ? Quel sens lui donnez-vous ? Qu’y a-t-il à l’intérieur de la boîte ? Pensez-vous vous en séparer un jour ? ».
À travers cette œuvre clé d’une attitude artistique des plus radicales, c’est la valeur et la nature de l’art qui sont mises en perspective, confrontant l’économique et le symbolique dans le marché de l’art et la société.
http://i-ac.eu/fr/collection/237_boite-ouverte-de-piero-manzoni-BERNARD-BAZILE-1989
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09 – Des évèques collabos du duchampisme radical et du financial art
Une Vierge formée avec des étrons,
un strip-tease sur un autel,
un crucifix noyé dans l’urine,
un Christ en piéta assis sur une chaise électrique à la cathédrale de Gap, une machine à baptiser réalisée dans une église en Vendée laissant couler un liquide blanchâtre et plastifiant, le sperme de Dieu, des multiples réalisations nihilistes ou carrément satanistes, des vitraux aux symboles de la communauté gay et enfin Jean de Loisy qui clame en conférence de carême à Notre Dame de Paris en 2008 : la bite est sacrée, le trou du cul est sacré ! Bref, il suffit d’un condensé de porno-choc, de scato-chic, de catho-maso pour former l’art Sub-Sub, subventionné subversif et définitivement le sacraliser. « La transgression est devenue un service public, un monopole de l’Etat » (4) souligne dès le début de son livre Aude de Kerros. Le scandale ne réside pas dans la subversion mais dans la subvention. Aude de Kerros nous rappelle que la subversion a toujours existé sans poser soucis. Le véritable scandale est son officialisation par la commande publique.
Pour lire l’article en entier :
http://www.mauvaisenouvelle.fr/?article=art-contemporain-l-art-contemporain-se-veut-total-et-sacre–8
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10 – Art dit contemporain = art de l’emballage polluant
Notre époque est caractérisée par le triomphe généralisé du contenant sur le contenu, par le développement exponentiel de l’emballage, du paraître, du faux-semblant, du bidon, du flan, de la frime, de l’enflure de soi, du look, de la pub pour tout et pour rien, de la branchouille, du m’as-tu-vu, du signe extérieur de son creux intérieur , du logo d’appartenance tribale, du spectaculaire creux, etc….Et voilà ce qui en résulte à la surface des océans. (image 1)
Notre époque est caractérisée aussi, corollairement, par cet art dit contemporain qui procède de cette même stratégie de la communication pour rien, où l’on voit le même triomphe de l’enrobage discursif, de la bénitude et de la burénitude généralisée, de l’élément de langage, de la spectacularité creuse, de la scénographie du néant , de l’ « événementiel », du « performatif », de la communication à vide …avec , dans ce domaine de l’art, une logique d’hyper-empaquetage poussée à son extrême, puisque ici, le contenu a totalement disparu ….Et voilà ce qui en résulte lors d’une inauguration officielle dans un FRAC quelconque (image 2)
Pas de quoi en rire…
Car si l’on voit ces continents de déchets flottants sur les océans, on ne voit pas ces montagnes de bidules conceptualo-posturaux qui constituent les neuf dizièmes des collections des FRACs et autre lieu d’accumulation d’art dit contemporain, et qui pourrissent dans de glauques entrepôts, et dont se pose déjà la question de savoir comment et quand on pourra bien s’en débarrasser.
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11 – Ainsi, Buren n’était donc qu’un grossier fake !
Après un travail d’investigation approfondi et d’étude scientifique sérieuse , la commission parlementaire d’experts de haut-niveau en esthétique, mandatée par le Ministère de la Culture dans le cadre de sa préparation de loi de lutte contre les fakes, vient d’établir formellement que Buren n’était qu’un fake ou regrettable artefact des systèmes de légitimation de l’art…
Cela ne fait que confirmer ce que quantité d’amateurs d’art sincères et lucides savaient déjà…
Mais bon, il est maintenant officiellement établi que l’appareil ministériel lui-même peut fonctionner comme « organe d’influence » dangereux pour la démocratie, par les fausses vérités artistiques qu’il peut générer et propager….
Ainsi il est établi que Buren, produit emblématique de l’esthétique totalitaire de l’Etat 5e République, et de ses réseaux spéculatifs tant intellectuels que financiers , n’est rien d’autres qu’une erreur, une contre-vérité toxique, une aberration, une bulle, un effet larsen des mécanismes médiatiques, une vesse , une hernie, un fibrôme, une enflure, un pet d’origine purement structurelle.
Le Ministère de la Culture envisage d’adresser solennellement ses excuses aux français et aux artistes de ce pays, pour les dommages que cette méprise leur a fait subir
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12 – Quarante ans de consanguinité et d’auto-fellation de la « pensée » artistique institutionnelle…Et voilà ce que ça donne :
Çà donne par exemple cette plaque de nature et de forme fromagère probablement, posée sur une armature de fer à béton dans un appartement grand standing ou dans quelque FRAC de province….
Ça donne aussi le texte, qui accompagne cet « œuvre » typiquement conceptualo-bidulaire comme les aiment les agents assermentés de l’art d’Etat, et qui a été écrit par le fameux critique d’art breton, Jean-Marc Huitorel, expert incontesté en art contemporain pour la péninsule armoricaine.
1 – Fer à béton
Voici un extrait de son texte qui explique l’œuvre de cet artiste « émergent » au fer à béton:
« Cette oeuvre de Jean-Benoit Lallemant, de la série Territoriality, se développe en contrepoint et en alternative aux ensembles liés à la toile. D’un côté la revisitation de la matérialité de la peinture dans le but de rendre visibles et conceptualisables les terribles soubresauts du monde ; de l’autre rendre compte au plus près de l’idée du territoire et de la frontière en se déplaçant auprès des gens susceptibles d’en témoigner et de l’incarner. Le protocole ? S’entretenir avec la personne choisie, chez elle (une transsexuelle québécoise, un Israélien d’origine éthiopienne mais non juif par exemple), et lui prélever une empreinte d’un cm2 de peau de la voute plantaire, synecdoque du corps, point de contact avec le sol et la spatialité, interface de l’errance. Ladite empreinte est ensuite numérisée en très haute définition par un laboratoire qui en fournit un « nuage de points » converti en fichier 3D. C’est ce fichier qui servira à une entreprise de taille de pierre pour en réaliser au robot la transcription sur un bloc de roche brute. Une sculpture donc, posée ensuite sur un large socle de fer à béton sur lequel on peut s’asseoir et regarder sur un téléphone portable le film de l’entretien/prélèvement. Une installation. À ces êtres en déplacement, en franchissement de frontières tant mentales que physiques, à ceux-là qui cristallisent les discriminations et pour qui ces mêmes discriminations produisent du territoire »
( Ce texte est paru paru dans le n°444 du mois de mai 2017 de la revue de l’intellocratie culturelle middle class Art Press)
2 – La Vallée des mille Saints
Autre texte du même critique d’art breton, à qui le journal Libération à ouvert ses colonnes ( honte à ce canard islamo-duchampo-gauchiasse insoumise, allié objectif du grand capital Pinault-Arnaud), pour fustiger la ringardise catho-populiste, selon lui, des sculptures de la Vallée des Saints de Carnoet
Voici le lien vers ce texte de Libération :
3 – Non, pas de quoi en rire…
Et puis troisième document accablant pour le pensée institionnelle hexagonale,voici la video où l’on voit l’échange verbal totalement délirant entre l’artiste Jean-Benoit Lallemand et le critique d’art breton …C’est une production du FRAC Bretagne, de l’office du tourisme Rennois, et du Centre d’Art de Saint – Briac. Il faudrait s’en ordre de rire sans doute, si l’on n’était d’abord stupéfait, terrorisé et tétanisé devant un tel monstrueux exercice de torture du sens et de l’art…de sinistre augure pour la survie de celui-ci…et de l’humanité
….On se frotte les yeux. On ne croit pas qu’autant de ridicule soit possible . Ou bien on pense que c’est une scène de Yasmina Resa. Eh bien non ! C’est bien la triste réalité de l’état de délabrement mental et psychologique des agents de l’art d’Etat…C’est la triste réalité de cet art conceptualisé à outrance, dématérialisé, vidé de tout sens, de toute raison, et tout contenu sensible, pour mieux en faire du discours creux et de la médiatisation pour rien, mais au service des actions conjuguées et complices de l’administration culturelle et de la spéculation financière.
4- Tératogène consanguinité
Enfin pour bien avoir la preuve que le domaine de l’art dit contemporain est celui de l’enfermement psychogène, voire tératogène, propre à la maladie mentale, voici un lien d’accès à l’œuvre totalement délirante de l’artiste au bloc de fer à béton, aux monochromes connectés, aux drones, aux extraits de peau de voûte plantaire, etc poulain de Mr Huitorel et produit exemplaire de l’appareil à décérébrer ministériel.
http://www.jeanbenoitlallemant.com/works/2017/territoriality/
5 – supplique à Messieurs les critiques,
curators, inspecteurs, professeurs, conseillers, historiens, chroniqueurs d’art : il serait peut-être temps que vous vous ressaisissiez pour devenir de bons citoyens, démocrates et républicains, et que vous renonciez pour la plupart à votre statut (certes avantageux parfois ) de collabos d’un système totalitaire assassin de l’art et destructeur de l’humanité.
Autres documents sur le sujet :
http://www.regisperray.eu/textes/JM_huitorel.php
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13 – Cramponnez-vous au radiateur : L’Institut d’Art Contemporain de Villeurbanne fête ses 40 ans !
L’institut d’Art contemporain de Villeurbanne est le seul Institut de France en la matière , parce qu’il est équipé d’un « laboratoire espace cerveau », qui en fait sa notoriété mondiale et la fierté de cette ville ouvrière.
L’IAC fête donc ses 40 ans ! Sonnez hautbois, résonnez musettes ! Faites péter le champomi ! Dégainez les gobelets en plastique, y aura le maire et les Présidents de Région et de DRAC avec leurs épouses!
Avant l’IAC, il y avait le « Nouveau Musée » , école désaffectée de la rue du Docteur Dollard : une structure née de l’amicale complicité entre Jean-Louis Maubant, un activiste local de l’AC copain de Daniel Buren, et Charles Hernu, maire de Villeurbanne, et à qui l’on doit aussi , lorsqu’il était ministre des Armées, la célèbre performance aquatique déjà très avant-gardiste , appelée « Rainbow-Warrior ».
Le « Nouveau Musée » ne tarda pas à devenir une grosse patate chaude financière et juridique avec gros avertissement de la Cour des Comptes, … Alors le problème de sauver le soldat Maubant, fut résolu illico presto en intégrant le gros paquet d’embrouilles explosives dans une structure plus large et capitonnée , englobant aussi le FRAC, et que l’on a appelé « Institut »… (Plutôt qu’ « académie », car Académie d’art contemporain, ça fait un peu oxymorique )
Il est dit dans le communiqué de presse dont je vous joins le lien, que : « l’IAC réaffirme aujourd’hui plus que jamais, sa dimension originelle de laboratoire, aux côtés des artistes et des chercheurs en tous genres…Car Les bouleversements que marque l’ère Anthropocène* poussent l’homme à devoir imaginer le monde autrement, à commencer par dépasser une vision anthropocentrée. Prendre acte de sa part relative dans la chaine du vivant et recomposer un monde de coexistence avec tous les êtres du cosmos constitue l’étape initiale vers un monde cosmomorphe »…T’entends ça Ginette ?
.
En vedette pour cette expo plus cosmomorphe qu’anthropocentrée donc, l’exquise Katinka Bock, post-diplômée de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Lyon en 2005, qui explore pour l’occasion et avec l’œuvre chauffante ci-dessous, « les multiples variations les notions de flux, de matière …et les forces physiques dynamiques,
qui manifestent par leur matière même, une porosité aux variations
de l’atmosphère propice à des fluctuations incontrolées »…
Je vous livre ici le lien vers cette importante et festive commémoration :
https://www.dropbox.com/s/x8zvgkboeq5…/CP-IAC40ans-2018.pdf…
et le Vadrouilleur Urbain (250 000 visites par an), me relaie :
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14 – Ah, « le prix de l’art », quel bel objet de glose journaleuse !
« L’art , c’est ce qui n’a pas de prix, comme la vie »…dit-on pour faire distingué, mais en réalité le « prix de l’art »:
– Ce sont des milliers d’artistes authentiques et de qualité disqualifiés et dévalorisés pour maintenir la rareté et ainsi faire monter les cotes des produits artistico-financiers sur le grand marché spéculatif
– C’est le travail courageux et passionné de centaines de galeries prospectives ignoré et méprisé par une critique d’art qui n’a jamais été aussi lamentable ( voir mon texte dans Marianne du 19 10 18)et aussi asservie aux méga-galeries du financial-art, dont l’hégémonie est de plus en plus destructrice., d’art, de sens et d’humanité.
– C’est un scandale qui devient beau sujet de polémique, de débats, de tartines embirlificotées dans les journaux et d’analyses qui ne vont surtout jamais au fond pour mieux entretenir objectivement le scandale tout en le dénonçant et pour pas tarir une très profitable glose médiatique, qui, finalement, ,ne fait que grossir la cote du scandaleux et des œuvres qui vont avec.
– C’est la « demeure du chaos », cet espèce de cloaque morbide et répugnant , œuvre de l’ « artiste » grand amateur de scandale, fondateur et PDG du serveur Artprice, leader mondial de l’information sur le marché de l’art. Terrifiant lieu (photo jointe) très symptomatique de état de putréfaction du marché mondial de l’art et de destruction de ses critéres de valorisation à travers les maisons de ventes aux enchères qui ne sont que magouilles, tripatouilles et fripouilles.
– C’est l’inénarrable Bertrand Lavier qui vend à prix faramineux ses inepties qu’il dit mépriser lui-même et achète à des prix dérisoires, des œuvres de bons artistes peu connus : un sommet de cynisme…
– Ce sont les 600 millions d’euros d’argent public donnés à la Fondation Vuitton, au titre de la défiscalisation, pour faire de la pub aux sacs, chaussures, parfums et vétements de la marque de luxe, et, par la même occasion, monter la cote des œuvres d’art de la collection Pinault. Etc. Etc.
Oui, le prix de l’art, c’est le prix de la vie au Yemen ou en Somalie, c’est le prix de la vie des oiseaux qui disparaissent de nos campagnes.
C’est le prix de l’arrogance, de la stupidité, du pathos, de l’ignorance, de la vénalité des acteurs situés à tous les étages de ce système inique de légitimation de l’art d’aujourd’hui
Mais, Dieu soit loué, beaucoup d’artistes, comme les 4300 qui figurent dans le nicolemuseum.fr , ont une valeur intrinsèque, qui n’a que peu de choses à voir avec la logique financiarisante de ce « prix de l’art », qui ne signifie rien dans l’ordre de l’art lui-même.
Plus d’infos sur le vadrouilleur :
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15 – Festival d’art conceptualo-bidulaire à la galerie Marcel Duchamp d’Yvetôt (Eure)
Grincement d’imaginaires, autofellation processualo-discursive, dessins au pétard , sodomisation de mouches, « solitude du célibataire désirant» et cérébro-onannisme, sont au programme
On ne connaît de Galerie Pablo Picasso ou Juan Miro nulle part…mais il existe une galerie Marcel Duchamp à Yvetôt , sa ville natale, de même qu’il y existe, paraît-il, patisserie et charcuterie au même nom. ( la galerie de Marcel est toutefois ouverte le dimanche après-midi alors que les deux autres ne le sont pas)
En cette galerie financièrement perfusée à fond par la Région, le Département , la DRAC locale ( 1) et liée appendiculairement au FRAC proche et à cet énigmatique SHED et ACADEMIE, (et avec la galerie parisienne Wolff qui traîne dans les parages), voici donc cette expo blairo- culturelle en diable, intitulée « les machines célibataires », titre repris , selon le dossier de presse, « d’une exposition historique (1976) du génial curateur qu’était Harald Szeemann, axée sur la solitude du désir humain… », lequel « génial curateur » inventa pour l’occasion ce concept « d’art d’attitude ou de posture », frénétiquement sociéto-questionnatoire, qui a nourri la pensée artistique institutionnelle et ministérielle depuis 4 décennies donc.
Grincement d’imaginaires, autofellation processualo-discursive, dessins au pétard , sodomisation de mouches, « solitude du célibataire désirant» et cérébro-onannisme.
L’exposition présentée à la Galerie Duchamp nous dit encore le DP « réunit un ensemble d’œuvres d’artistes français et internationaux. Certaines sont historiques (notamment un disque de Marcel Duchamp). D’autres, inédites, ont été conçues et fabriquées spécifiquement pour cette exposition – par Delphine Reist, Géraldine Py & Roberto Verde, Elia David (voir images jointes : le disque de Marcel Duchamp, Le coffre de Simon Boudvin, les seaux de Delphine et le dérouleur de Géraldine)), … Plus de 40 ans après Harald Szeemann, quelles angoisses font grincer nos imaginaires ? Quelles formes empruntent les énergies de ces artistes de générations et de territoires différents ? Occupant les trois niveaux de la Galerie Duchamp, ils peignent avec des chaises, dessinent au pétard, nous hypnotisent de ces petites machines horlogères aux articulations délicates, câblent, trouent, relient des espaces par-dessus les cloisons, font siffler les jouets que la mode a périmés, tourner les gaines grises des entrailles de nos maisons et les touffes de poussière de leur atelier – à défaut de faire tourner les tables. »…
1 – Centre d’art contemporain municipal conventionné,la Galerie Duchamp bénéficie d’une convention pluriannuelle Ville – État – Région. Ses activités sont soutenues par le
Ministère de la Culture et de la Communication/Drac Normandie, la Région Normandie et le Département de Seine-Maritime.
2-sachez aussi que le FRAC –Haute Normandie et le FRAC- Basse Normandie sont en guerre fratricide et ne veulent pas se réunir comme ont été réunies les deux ex-régions…
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16 – Découvrez et faites découvrir le nicolemuseum.fr
Pour un plaisir partagé
Pour donner la preuve de la fabuleuse richesse de la création actuelle, il est indispensable que le Nicole Museum soit vu par le plus de monde possible.
Il a déjà eu 35 000 visiteurs depuis son ouverture début mai, mais nous comptons sur vous pour que sa fréquentation soit encore plus grande, en envoyant son lien d’accès à sa visite à tous vos réseaux d’amis
c’est ici : http://nicolemuseum.fr/foma-jaremstschc/
Car ce grand musée d’art vraiment contemporain, avec déjà 4300 artistes étonnants et libres du monde entier, se propose comme « arme de reconstruction massive »pour réparer les ravages causés par les systèmes bureaucratico-financiers d’occultation et de disqualification de l’art vraiment vivant et indépendant!
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17 – La récente video de mon entretien avec Marc Rohner
l’art dit contemporain constitue un danger pour l’avenir de la planète…
- Voici la video de l’entretien téléphonique que j’ai eu avec Marc Rohner, qui a placé en accompagnement visuel un diorama d’images d’artistes choisis dans le nicolemuseum.fr..
- https://vimeo.com/288071532
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18- Connaissez-vous la gazette de Nicole ?
Voici les 11 numéros parus de la Gazette de Nicole
Présentant 90 étonnants artistes de tous pays, extraits des 4300 tout aussi étonnants, qui figurent dans le nicolemuseum.fr, et qui constituent la « face cachée » de la création d’aujourd’hui…occultée par l’art dit « contemporain »
N° 1
https://issuu.com/elrotringo/docs/artdutemps_20000
Sinan Hussein – Misty Lindsey – Denim – John Hundt – Jonas Burgert – Jean Paul Souvraz – Bom K – Nozomu Uchida – Chris Mars .
N° 2
https://www.yumpu.com/fr/document/view/59737827/la-gazette-de-nicole-002
Franck Omer – J.J. Cromer – Jean-Pierre Ruel – Lori Field – Mario Murua – Noviad Angharapura – Patrick Paufert – Romualdas Petrauskas – Scott G. Brooks – Charlotte Coupe Coupe – José Maria Gonzales
n° 3
https://www.yumpu.com/fr/document/view/59821510/la-gazette-de-nicole-003
Aditi Lago – Bernard Lenen – Didier Estival – Julia Sisi – Lyle Carbajal – Marcos Carrasquer – Tyson Grumm – Maurice Erasme – Pascal Vinardel – Mickael Varaska – Gilles Bouly.
n° 4
https://www.yumpu.com/fr/document/view/59897420/la-gazette-de-nicole-004
Anya Beliat Giunta – Joel Bastard – Amandine Urrutti – Jacques Deal – Karine Rougier – Laurence Cappelletto – Mariette – Nils Bertho – Yougb Zhao – Geneviève Seillié – Sampleman.
N° 5
https://www.yumpu.com/fr/document/view/59993893/la-gazette-de-nicole-005
Christian Rex Van Minnen – Ignacio Itturia – Jerzy Ruszcezinski – Maggie Taylor – Piotr Strelnik – Tidru – Lui Liu – Ashley Bickerton – Tittagarn Haewtinkoy – Henriette Valium.
N° 6
https://www.yumpu.com/fr/document/view/60305793/la-gazette-de-nicole-006
Daniel Sparkes – Jean Kiboi – Allisson Sommers – Jean Branciard – Daron Mouradian – El Gato Chimney – Philip Guston – Gorgô – Alfred Steiner – The Pit
N° 7
https://www.yumpu.com/fr/document/view/60919749/la-gazette-de-nicole-007
Olivier Blot-Tof Vanmarque – Philippe Aini – Joel Gorlier – Jacques Flechemuller – Jean-Marie Martin – Schroeder- Sonnenstyern – Claudius Cap Blanc – Ernest Duku – Bessie Harvey – Rosaire Appel.
N° 8
https://www.yumpu.com/fr/document/view/62076609/la-gazette-de-nicole-008
Maryan, Cécile Perra, Carioline Secq, Marc Dailly, Claude Bolduc, Evelyne Postic , Hubert Duprilot, Marius Van Dokkum, Avery Palmer, Laurent Dachet, Marc Bell.
N° 9
https://www.yumpu.com/fr/document/view/62146506/la-gazette-de-nicole-009
Sophie Herniou, Margaux Salmi, Damian Michael , Franck Lundangi, Marc Jallard, Marie Christine Jaladon, Fritz Bornstuck, Jim Nutt, Adrian Cox, Odd Nerdrum
N° 10
https://www.yumpu.com/fr/document/view/62211672/la-gazette-de-nicole-010
Jean louis Pipet, Bill Skrips , Jean Tourlonias, Victor Soren, Joseba Eskubi, Alexandra Duprez, Corjan Nodelijk, Peter Ferguson, Kevin Hendley, Zoltan Veevaete, Steven Cerio, Rocco
Gazette 11
https://www.yumpu.com/fr/document/view/62281747/la-gazette-de-nicole-011
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19 – Et enfin mon livre : « ABC de l’art dit contemporain » à commander ici :
http://www.nicole-esterolle.com/
* Pour m’écrire : nicole.esterolle@yahoo.fr