Vive Marianne , qui ose dire la vérité !

La chronique n° 78 de Nicole Esterolle

Sommaire :

1 – Vive Marianne qui ose dire la vérité

2 – Quand la spéculation financière détruit l’art véritable comme elle détruit l’économie réelle.

3 – Hourrah ! Les colonnes de Buren ont enfin trouvé une utilité !

4 – Aux assises du CIPAC, les sbires de l’art d’Etat vont « structurer et consolider la filière »

5 – Art contemporain et auto-cannibalisme

6 – Que faire, face au gigantesque psychopathos mondialisé de l’art dit contemporain ?

7 – Le nicole’s museum , plus grand musée d’art vraiment contemporain du monde est ici :

8 – la gazette de Nicole 

9 – Aux assassins de l’art, la nation reconnaissante

10 – Quand les syndicats et associations d’artistes jouent les idiots utiles, 

11 – L e trio Garouste – Bustamante – Hyber à l’Académie des Beaux-Arts…

12 – Buren et ses poteaux d’exécution du sens… et de l’art français

13 – Fabrice Hyber, l’inventeur de la balançoire à double godemichet bientôt à l’Académie des Beaux-Arts ?

14 – Avec Hyber, c’est  François Pinault à l’Académie des Beaux -Arts !

15 –  100 artistes textiles à découvrir

16 – Ça les faire rire de détourner l’argent des contribuables !

17- L’abus de mécénat : pourquoi pas un nouveau délit ?

18 – Connaissez-vous ces livres interdits, car « réactionnaires » ?

19 – Ces malades du cerveau qui produisent l’art institutionnel dit « contemporain »

20 – Ben veut me faire fesser par Catherine Millet … (ou vice versa)

22- Concaténation mentale et poulets rôtis

23 – Les emplugués de la critique d’art française !

24 – Kader Attia, le « réparateur »…

25 – Petites crétinades d’art contemporain niçoises

26 – L’encyclopédie sonore et pratique des arts visuels : une initiative bienvenue

27 – Mon livre : « ABC de l’art dit contemporain »

28 – la découverte des guides utiles pour les artistes

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1 – Vive Marianne qui ose dire la vérité

dans le Marianne du 12 octobre

 

Décidément, depuis l’arrivée de l’excellente Natacha Polony à sa direction, Marianne est encore moins bien-pensante et encore plus politiquement incorrecte… au point d’avoir osé publier mon article ( ci-joint) sur la grandiose rétrospective de l’immense Bernar Venet au MAC-Lyon.

Grande est ma jubilation, bien sûr, de voir ce texte ainsi dispersé, pour une égale jubilation, je l’espère, des lecteurs de Marianne qui, par nature, aiment qu’on leur dise la vérité, qui détestent être roulés dans la farineuse rien – pensance langue de bois et déni de réalité pour ce qui est du constat de terrifiante stupidité globale de l’art dit contemporain de type Venet.

La publication de ce texte dans Marianne ouvre, je l’espère, une petite brèche dans l’omerta concernant l’inepte compact internationalisé, labellisé, bureaucratisé et financiarisé « art contemporain »… Elle aidera peut-être aussi la critique pigiste chroniqueuse d’art, qu’elle soit nationale ou provinciale, à sortir de sa laborieuse hébétude asservie au totalitarisme esthétique des réseaux dominants de la haute spéculation intello-financière.

Je vais d’ailleurs proposer à Marianne un article sur ces mécanismes de collusion et d’asservissement journalistique aux intérêts du grand marché spéculatif…Il faut en effet  essayer de comprendre pourquoi, comment, par quelle structurelle déraison, par exemple, la chroniquerie d’art des hebdos et quotidiens nationaux ne s’intéresse qu’à une petite dizaine de galeries parisiennes du circuit financial-art international, en ignorant le travail des galeries vraiment prospectives… Si vous avez des avis, analyses et témoignages éloquents sur ce sujet tabou, n’hésitez pas à me les communiquer…en toute confidentialité assurée…

ACTUELLEMENT EN KIOSQUE… P 70 Marianne du 13 octobre 2018

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Et un autre  sur le blog de Marianne intitulé

« Banksy ou le méta- rien méga- bankable« 

et qui commence par ces lignes :

Ce qu’il y a de « stupéfiant » (au sens Léasalaméen du terme), de divin ou de miraculeux avec la véritable connerie, c’est bien cette capacité qu’elle possède à se perpétuer par auto-dérision, auto-ridiculisation, auto-fellation ou auto-destruction permanentes…

Le rien ne risquant rien, en effet, à s’auto-anéantir…au contraire, puisque c’est pour lui une façon d’être cohérent avec lui-même

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2 – Quand la spéculation financière détruit l’art véritable comme elle détruit l’économie réelle.

Debout les gueux ! Venez processionner devant mes atrocités artistiques!

« Debout ! » est l’intitulé de l’exposition de la collection du milliardaire François Pinault au Musée de Beaux-Arts de Rennes

C’est, dit-on, le blockbuster artistique de l’été. ..Et c’est une coproduction du Ministère de la Culture et de la grande spéculation artistico-financière internationale.

le fucking Hell des frères Chapmann de la collection Pinault

Aucune inventivité formelle, aucune sublimation, aucune poésie, aucune douceur… Rien que du pathos, du pervers , du violent, de l’absurde, du morbide, de la nécrophilie et de la souffrance… Le tout, brut de décoffrage…Le roi est nu, certes, mais c’est pour mieux nous infliger la vue sa dermatose purulente, pour nous obliger à la vénérer, à nous prosterner devant cette spectaculaire misère esthétique, produit direct de la misère morale sous-jacente et qui demeure, elle, bien cachée. La laideur d’ordre esthétique étant imposée ici , avec force médiatisation et argent public , comme « beauté », pour mieux absoudre la laideur d’ordre éthique qui l’a générée.

Grosse opération d’enfumage donc, et d’aliénation du bon peuple de gauche et de droite, pour son assujettissement à l’argent roi et au pouvoir bureaucratique. Terrorisation des populations par la Sainte alliance du sabre de la puissance financière avec le goupillon de la culture d’Etat , pour un décervelage généralisé ….

Le modèle d’analyse « lutte des classes », est ici dépassé, car on est dans l’étrange territoire de l’ « art contemporain »…Un espace de dérogation à toutes les lois et valeurs opérantes ailleurs…Un espace inédit de collusion structurante entre ultra-libéralisme et ultra-bureaucratisme, entre élitisme et démagogisme, entre fausse distinction et vraie vulgarité… Mais aussi, un espace tabou pour toute approche sociologique, au nom du « politiquement correct déni de réalité»…Tabou également pour les magazines humoristiques, qui n’osent y mettre les pieds, alors qu’il y aurait là une mine inépuisable de révélations gratinées et de sujets de salutaire hilarité.

la Ferrari massacrée par Lavier

Alors ça marche à fond ! On se lève tous pour Pinault comme pour Danone ! Au musée de Rennes, comme à la « Demeure du Chaos » de Lyon (180 000 visteurs par an), comme au MUCEM de Marseille avec l’ opportuniste récupérateur des misères du monde, Ai Weiwei,   le palotin décervelé accoure et s’agglutine. Le blaireau culturel virevolte comme mouches enivrées autour d’un tas d’immondices ou de charogne, comme populace assoiffée d’horreurs autour des monstruosités de Barnum-Circus.

La chroniquaillerie d’art locale et nationale, hébétée, terrifiée elle aussi, thurifère à tour de bras pour mieux répandre les vapeurs d’une culture pour tous de haute toxicité pour l’environnement et dangereuse pour la survie de l’espèce humaine.

Aillagon la magouille entre le Dame curator des intérêts privés Pinault et la dame conservatrice du Musée et représentante les de l’ intérêt public

Les médias sont au pas . Surtout pas de critique négative, pas d’analyse de fond de cette ignominie, de ses surdéterminations, du « comment ça marche » de cette gigantesque escroquerie où s’entremèlent fonctionnaires et actionnaires, dispositifs publics et intérêts privés, avec « Aillagon la magouille » (photo jointe où on le voit , faisant liaison entre la dame du privé et celle du public), virtuose du conflit d’intérêts, chef d’orchestre de cette nauséabonde embrouille parfumée d’art et de contemporanéité.

Surtout , chers collègues chroniqueurs d’art, ne faites pas de commentaires trop sincères, d’investigation journalistique trop poussée, d’information trop complète, d’analyse trop sociologique ! Vous, de la criticaille d’art parisienne ou provinciale, ne courrez surtout pas le risque de perdre vos maigres piges, d’être ringardisé et exclu des voyages et déjeuners de presse, de ne plus appartenir à cet entre-soi consanguinement dégénératif de la valetaille journaleuse prisonnière de l’énorme et terrifiant appareil médiatico- bureaucratico – financier….Parce que ça n’en vaut pas la peine et qu’il n’y a plus rien à faire !

Voilà, ce qui devait être dit au sujet de cette expo très emblématique de ce qu’on appelle le monde de l’art »…Même si cela en effet semble ne servir à rien … et même si je pense que le nicolemuseum.fr est dans l’immédiat, plus utile , comme preuve tangible qu’il existe une alternative aux horreurs qui nous sont imposées par le système Pinault-Arnaud-Ministère, comme sommets de la création artistique actuelle.

Que les bretons me pardonnent d’avoir ainsi allègrement flingué le retour de leur enfant prodigue, mais qu’ils lisent aussi ce qui est écrit sur lui dans wikipedia , dont je leur donne ici quelques extraits éloquents:

Ils y verront que Mr Pinault n’a jamais rien donné mais s’est accaparé, n’a créé aucune richesse mais en a pris et accumulé, n’a rien construit, mais déconstruit, dépecé, détruit des emplois, éradiqué le sens et de contenu de tout ce qu’il a touché. Il a tué la création artistique réelle, comme il a tué l’économie réelle…au seul bénéfice de l’argent-roi.

 

Extraits wikipédia :

Spécullector

Le journaliste spécialiste de l’art contemporain, Jean-Gabriel Fredet, a classé François Pinault parmi les « specullectors » : néologisme résultant de la contraction de « spéculateur » et « collectionneur ». Il indique que François Pinault, outre les avantages fiscaux, utilise sa collection d’art « comme un portefeuille boursier »

Sous couvert de philanthropie (et avec au passage de fortes subventions fiscales), ses expositions à Venise – et bientôt à la Bourse de Commerce de Paris– serviraient surtout à donner une exposition médiatique à ses propres œuvres titres financiers , avant de les revendre via la société Christie’s dont il est le propriétaire ….

À la Foire de Bâle

en 2006, François Pinault souhaitait pouvoir consulter les œuvres avant l’ouverture au public, pour acheter à l’avance les meilleures affaires : muni d’un faux badge de galeriste, il a donc visité la foire avant l’ouverture, avant de se faire repérer et exclure. Son ami galeriste, Emmanuel Perrotin, qui lui avait prêté son badge, a été interdit de foire pendant un an, tout en affirmant que « tout le monde pratique ce genre de technique »52.

À d’autres occasions, François Pinault se serait déguisé en manutentionnaire pour entrer dans les foires avant leur ouverture53.

 

Le « Tapie du bois » (1973-1988)

François Pinault fait fructifier sa fortune en spéculant sur le marché du sucre en 1974 , grâce à un tuyau de Roland Galada administrateur de Peugot et de Saint-Gobain qui le présentera ensuite à Jean Garnier. Il empoche 10 millions de francs pour une mise initiale de 300 00012.

Puis, au tournant des années 1980, François Pinault devient repreneur d’entreprises en difficulté, se faisant surnommer le « Tapie du bois », ou même le « dépouilleur d’épaves » .

Infractions fiscales et poursuites pénales

Suite à une nouvelle plainte de la Fédération des importateurs, François Pinault subit un important redressement fiscal en 1978, en raison de nombreux versements effectués sur des comptes off-shore basés dans des paradis fiscaux, ainsi que de pratiques de surfacturation. Le 28 décembre 1978, la Commissions des infraction sfiscale décide de poursuites pénales pour l’ensemble de ces infractions..

Le joli coup de la Chapelle Darblay

il prend en 1987 , 75 % du capital de la Chapelle d’Herblay , numéro un français du papier journal entreprise gérée par l’État depuis son dépôt de bilan en 1981, ce dernier y injectant 2,7 milliards de francs. Il revend la Chapelle Darblay dans la foulée à Pinault SA pour 450 millions de francs, empochant une plus-value de 110 millions à titre personnel. Pinault SA la revend en 1990 au groupe public finlandais Kymene pour 1,4 milliard de francs et réalise au passage une plus-value de 620 millions François Pinault construit sa fortune pendant douze ans en rachetant des entreprises en dépôt de bilan pour le franc symbolique à la barre des tribunaux de commerce

Collusion aillagonesque d’intérêts privés – publics

L’exposition « Jeff Koons – Versailles », en 2008, a généré une polémique concernant le rôle de François Pinault et ses relations avec Jean-Jacques Aillagon, alors directeur du château de Versailles.

Cette exposition, dirigée par ce dernier, a notamment mis en avant trois des artistes que François Pinault collectionne. Possédant la majorité des œuvres exposées à cette occasion, il a bénéficié d’une visibilité et crédibilité très importante, et leur cote s’est trouvée favorisée.

De plus, le rôle de Jean-Jacques Aillagon est critiqué dans la mesure où c’est un proche de François Pinault. Après avoirété Ministre de la Culture, il a travaillé pour la Société Pallazio Grazzi SPA,  à Venise ainsi que pour la société Pinault Collection. Puis, de retour dans le public, Jean-Jacques Aillagon dirige l’établissement public de Versailles, où il organise l’exposition de Koons. Il redevient alors salarié de François Pinault comme administrateur délégué du Palazzo Grazzi. Directeur de Pinault Collection alors que son chef de cabinet Martin Bethenot est Directeur général de la société Collection Pinault-Paris, société qui va gérer le futur musée de la Bourse de Paris, généreusement offerte par la Mairie de Paris

Affaire Pan Atlantic et Seabex Lumber

À la fin des années 1980 et jusqu’en 1992, François Pinault a mis en place un système de double facturation sur des sociétés offshore : Pan Atlantic (domiciliée à Manhattan) et Seabex (domiciliée à Londres)57. Celles-ci alimentaient un compte en Suisse permettant d’échapper au contrôle renforcé des changes mis en place par le gouvernement socialiste58 : « Pan Atlantic et Seabex fonctionnaient comme des sociétés écran. Leurs comptes ont été gérés sous de fausses identités et sous de fausses signatures, par des collaborateurs successifs de François Pinault. »59.

En 2018, il possède selon le magazine américain Forbes, sa 3e fortune française et la 30e fortune mondiale, avec une fortune personnelle estimée à 27 milliards de dollars65.

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3 – Hourrah ! Les colonnes de Buren ont enfin trouvé une utilité !

des socles conçus par Daniel Buren

Non, ce n’est pas une commande de Madame la Ministre Nyssen qui aurait fait quelque sympa « coming out » après avoir abusé de tisane anthroposophique….Non, ce n’est seulement, et pour le moment, qu’un habile montage photoshop réalisé par mon ami peintre Gilles Chambon avec les sculptures de mon autre ami Mickaël Bethe-Selassié et avec l’accord de celui-ci. (Merci à vous deux, vous êtes de vrais camarades de lutte contre le totalitarisme artistique d’Etat)

Cette merveilleuse image est la visualisation d’un rêve que je fais, et que nous faisons tous, du retour de la couleur, de la chaleur, de la douceur, de la joie, de l’inventivité, de la générosité, de la poésie, sur ce lieu du Palais Royal hautement illustratif des ravages commis par 40 ans de glaciation, d’enfermement, de dessèchement, de consanguinisation, d’autofellation, de burénisation, de désartification, d’intellectualisation- crétinisation et de deshumanisation de l’art, par et au profit des réseaux entremêlés des fonctionnaires ministériels et des actionnaires du grand marché spéculatif.

Non, l’appareil institutionnel, cette usine à gaz culturel, dont Buren est l’emblématique produit, n’est pas une œuvre véritable ou une création en soi, comme elle voudrait nous le faire croire, et comme voudraient nous en imposer l’idée tous les buréno- fellateurs du néant et autres duchampo- imposteurs patentés de l’art dit contemporain ….

Oui, cet appareil public et républicain, devrait au contraire être au service de l’art et non de lui-même…Il devrait s’honorer d’être modestement et uniquement un socle de mise en visibilité et un soutien respectueux pour la vraie création ….

Comme nous le signifie cette image.

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4 – Aux assises du CIPAC, les sbires de l’art d’Etat vont « structurer et consolider la filière »

des sacs déjà collector

Le CIPAC est la Fédération des professionnels de l’art contemporain, et c’est là, bien sûr, que s’agrège en paquet compacts tous les affidiés, patentés, assistés, subventionnés, professionnalisés, endoctrinés, de DRAC et Ministère , tous perfusés à l’argent public sans lequel ils n’existeraient pas.

C’est comme le rassemblement d’une armée bien abimée par 40 ans de renferment sur soi et de consanguinuité dégérative. On y cherche à se persuader que l’incompétence est encore utile à l’art d’Etat. On se serre les coudes. On veut « faire ensemble ».On se remonte le moral. On cherche les arguments pour que le Ministère continue de perfuser un appareil institutionnel proche du collapse. On veut consolider la filière de l’inepte.

Voici un extrait du com de presse :

« L’édition de ses assises 2018 sera consacrée à la question de la structuration en filière du champ professionnel des arts visuels….Le « faire ensemble », les complémentarités et les coopérations existant entre professionnels et structures du secteur seront au centre des échanges. Ces assises seront également l’occasion d’une réflexion sur les outils et les moyens nécessaires à la consolidation de la filière. Quels prolongements pour les dispositifs issus des Schémas d’Orientation pour le Développement des Arts Visuels (SODAVI) ? Comment poursuivre au niveau national les démarches initiées par les professionnels dans les territoires ? Ces grands thèmes seront discutés sous forme de tables-rondes par des universitaires, des professionnels du secteur et des décideurs publics. »

Un ami de facebook ajoute ceci :

« Les Zassises du Bla-Bla qui fait tourner le lait, le Festival des Parasites et des semi-mondains abonnés à « Libé », la Grande Foire à bestiaux des médiocres en tout. Faux Zintellos, Faux Zartiss. C’est comme les frelons, les hyènes ou la mafia ces bêtes là. Ils arnaquent en bande organisée. Le seul bidule qui ne soit pas du faux là dedans ce sont les biftons, la thune, le pognon. ‘Faudrait pas leur refourguer des billets de Monopoly à ces escrocs ils seraient capables de faire la gueule pour de vrai. »

Et voici les membres du CIPAC:

A.C.B – art contemporain en Bretagne ; ADRA – Association de développement et de recherche sur les artothèques ; AFROA – Association française des régisseurs d’œuvres d’art ; AICA-FRANCE – section française de l’Association internationale des critiques d’art ; ANDEA – Association nationale des écoles supérieures d’art ; APPÉA – Association nationale des Prépas Publiques aux Écoles supérieures d’Art ; ARTS EN RÉSIDENCE – Réseau national ; ASTRE – Réseau arts plastiques et visuels en Nouvelle-Aquitaine ; BEAR – Bibliothèques d’écoles d’art en réseau ; BLA ! – association nationale des professionnel·le·s de la médiation en art contemporain ; BOTOX(S) – réseau d’art contemporain Alpes et Riviera ; C-E-A – Association française des commissaires d’exposition ; CNEÉA – Coordination nationale des enseignants des écoles d’art ; CPGA – Comité professionnel des galeries d’art ; D.C.A. – Association française de développement des centres d’art contemporain ; RÉSEAU DOCUMENTS D’ARTISTES ; FFCR – Fédération française des professionnels de la conservation-restauration ; FONDATION FRANCÈS ; LORA – Lorraine Réseau Art ; MARSEILLE EXPOS ; PLATFORM – Regroupement des Fonds régionaux d’art contemporain ; PÔLE ARTS VISUELS Pays de la Loire ; RÉSEAU DIAGONAL ; TRAM – Réseau art contemporain Paris / Île-de-France ; VERSANT EST – Réseau art contemporain en Alsace ; 50° NORD, Réseau transfrontalier d’art contemporain.

Et cela s’est passé le vendredi 5 octobre au Carreau du Temple, à Paris.

Plus d’infos :

http://www.cipac.net/actualites/prenez-date-troisieme-edition-des-assises-du-cipac.html

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5 – Art contemporain et auto-cannibalisme

il prélève des bouts de chair pour les faire frire au beurre et les manger

Riga capitale de la Lettonie, où le taux de pauvreté est record et ou le tourisme sexuel fleurit, développe aussi le tourisme « art contemporain » , où là aussi on va atteindre un sommet dans l’horrible.

Dans un musée huppé de la ville, un artiste vient de faire une performance qui consiste, comme vous le voyez sur la photo, à prélever un bout de chair dans le dos de deux personnes, à le faire frire et à leur faire manger …sous les applaudissements de l’intelligentia friquée lettonnienne…Dépassés les boudins de sang humain du fameux et exquis Journiac qui a une salle dédiée à sa mémoire à l’école des Beaux-arts de Nancy…..Un des plus grands pervers de l’histoire de l’art ce Journiac…Le Dr Mengelé, à côté de lui, c’était de la gnognotte!..

Il paraît que le Palais de Tokyo a programmé l’artiste letton,pour ces prochains mois, et que c’est Jean de Loisy lui-même, directeur du lieu, avec son pote Blistène, directeur au Centre Pompidou, qui vont se bouffer un petit bout d’eux-mêmes… On regrettera qu’ils ne s’autodévorent pas en entier…

N.B. : C’est le juridique qui devrait s’occuper de ça (et non la critique d’art ), car en droit français, l’article 16-1 du Code civil prévoit l’inviolabilité et l’indisponibilité du corps humain. Ces dispositions étant d’ordre public, la question du consentement n’entre donc pas en compte, elles sont obligatoires pour tous les citoyens… Ce canibalisme, s’il n’était pas art contemporain, serait donc condamné juridiquement…Et c’est ainsi que quantité d’œuvres, actions et performances »art contemporain » particulièrement abjectes, bénéficient d’une sorte de dérogation juridique en tant qu’objet culturel et pour raison artistique d’Etat.

http://alalumieredunouveaumonde.blogspot.fr/2018/05/quand-lart-devient-cannibal.html#more

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6 – Que faire, face au gigantesque psychopathos mondialisé de l’art dit contemporain ?

Voici deux images qui illustrent bien la folie ravageuse de cet art, pur produit de la collusion des logiques institutionnelles, financières et médiatiques : la première est celle d’une artiste « à l’œuvre » au CRAC de Montbéliard et la deuxième et celle de l’artiste qui va représenter la France à la prochaine biennale de Venise ( Il y a aussi ces images de veau dans le formol de Hirst, de mannequins d’enfants pendus de Cattelan, de poulets flambés d’Abdessemed, et des milliers d’autres expressions du même délire…

une artiste à l’oeuvre au Centre d’Art Contemporain de Montbelliard

Laure Prouvost va représenter la France à la prochaine Biennale de Venise

Nous en sommes donc là, stupéfaits, hébétés, impuissants devant cette terrifiante propagation d’une psychopathie que rien ne semble pouvoir arrêter puisqu’elle repose sur l’intrication de colossaux enjeux de pouvoir et d’argent. C’est un gigantesque pathos artistique internationalisé, mais qu’il faut voir aussi comme symptôme du très mauvais état de santé mentale de l’humanité-même…et peut-être comme signe avant-coureur de sa disparition

Alors, que faire devant cela ?

Que faire, quand la critique, l’analyse, la révélation de l’ineptie , du ridicule, du cynisme, de l’arrogante stupidité des systèmes concernés, deviennent autant d’aliments et d’arguments de légitimation pour ces mêmes systèmes … Quand l’appareil se nourrit de ses propres défécations … Quand le pathos possède les moyens de s’auto-prescrire comme seul remède à sa malfaisance?

Moi je pense que, face à ce déplaisir imposé, face à cette douloureuse torsion du sens, à ce déni de la réalité et de la vie, il faut absolument dire et montrer qu’il existe une création vivante, saine et belle ; une luxuriante floraison d’une richesse et d’une diversité extraordinaires et que les logiques de pouvoir et d’argent n’ont pas pu empêcher d’être.

Et c’est pour affirmer l’existence de cette libre et saine création venant de tous les pays du monde, que j’ai constitué en trois ans cette collection de 4000 artistes , que mon ami Damien Maigne a transformée en ce Nicole’s Museum, qui me comble d’émerveillement.

Alors, oui, si comme moi, vous voulez agir face à ce pathos envahissant, faites circuler le nicolemuseum, partagez – le au maximum, envoyez-le par mail à vos amis artistes et amateurs d’art….pour leur redonner de l’optimisme et de l’espoir en l’homme.

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7 – Le nicole’s museum , plus grand musée d’art vraiment contemporain du monde est ici :

http://nicolemuseum.fr/

Oui, voir de ses propres yeux  la beauté et la variété de l’art d’aujourd’hui … et y prendre du plaisir !

Je suis la première émerveillée par l’abondance, la richesse, la magie, la luxuriance de cette collection d’environ 4000 artistes du monde entier que j’ai pu recueillir par internet . Elle est le résultat d’un choix parfaitement personnel, subjectif, irraisonné, fou sans doute… autant que libre, j’espère…Tout comme l’est chacune des œuvres choisies, parce que née d’une nécessité individuelle, d’une évidence intérieure qui n’a pas à s’expliquer, et dont la forte individualité fait justement l’universalité.

Matteo Cocci : un artiste parmi les 4000 figurant dans le nicolemuseum

Chacun de ces artistes n’a en effet rien a voir avec quoi ou qui que ce soit d’autre que lui-même… Chacun d’eux est un fait ou objet artistique en soi, hors du temps, hors – sol, sans preuve extérieure à lui, incriticable, imparable, indémontable, irrécupérable, irréductible par quelque analyse esthétique …parfaitement libre et immédiatement heureux de l’être , sans se préoccuper de l’histoire de l’art, de sa critique, de sa sociologie, de sa science, de sa philosophie, de son marché, de son progrès, de sa contemporanéité, de sa modernité, etc, ou autres considérations extérieures à l’art lui-même.

Je pense que cette collection , même vouée à être toujours incomplète , est une « arme de reconstruction massive » des valeurs de l’art et de ses bons systèmes de légitimation , qui ont été détruits ou « déconstruits », ces quarante dernières années, par les actions conjuguées de l’appareil institutionnel et des grands réseaux du financial-art, pourimposer la priorité absolue du mental dans le champ des arts dits pourtant « visuels », en disqualifiant la sensibilité « rétinienne », en interdisant le plaisir de voir la beauté et la variété de l’art d’aujourd’hui, pour privilégier une spéculation tant intellectuelle que financière.

Le but de ce site est donc de dire, montrer, révéler, affirmer, réhabiliter cette richesse.

Le but de ce site est que ce « trésor commun » puisse être préservé et partagé le plus possible, pour un réancrage de l’art dans son substrat humain, sa liberté, sa vitalité, sa réalité et sa vérité naturelle.

Je souhaite que tous les artistes de cette collection, aussi bien que les personnes qui ont aimé tous ces artistes, puissent contribuer à une diffusion « massive » de cet ensemble d’images, comme preuve irréfutable de la beauté du monde et de son humanité.

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8 – la gazette de Nicole 

Le numéro 9 vient de paraître :

la gazette qui dégaze fort

https://www.yumpu.com/fr/document/view/62146506/la-gazette-de-nicole-009

 

Des textes courts. Beaucoup d’images pour présenter une dizaine d’artistes par numéro

Revue gratuite en ligne enluminée par l’excellent Jean-Jacques Tachdjian. Une moyenne de 9000 lecteurs par numéro.

n° 1
https://issuu.com/elrotringo/docs/artdutemps_20000

Sinan Hussein – Misty Lindsey – Denim – John Hundt – Jonas Burgert – Jean Paul Souvraz – Bom K – Nozomu Uchida – Chris Mars .

N° 2
https://www.yumpu.com/…/v…/59737827/la-gazette-de-nicole-002

Franck Omer – J.J. Cromer – Jean-Pierre Ruel – Lori Field – Mario Murua – Noviad Angharapura – Patrick Paufert – Romualdas Petrauskas – Scott G. Brooks – Charlotte Coupe Coupe – José Maria Gonzales

n° 3
https://www.yumpu.com/…/v…/59821510/la-gazette-de-nicole-003

Aditi Lago – Bernard Lenen – Didier Estival – Julia Sisi – Lyle Carbajal – Marcos Carrasquer – Tyson Grumm – Maurice Erasme – Pascal Vinardel – Mickael Varaska – Gilles Bouly.
n° 4
https://www.yumpu.com/…/v…/59897420/la-gazette-de-nicole-004

Anya Beliat Giunta – Joel Bastard – Amandine Urrutti – Jacques Deal – Karine Rougier – Laurence Cappelletto – Mariette – Nils Bertho – Yougb Zhao – Geneviève Seillié – Sampleman.

N° 5
https://www.yumpu.com/…/v…/59993893/la-gazette-de-nicole-005

Christian Rex Van Minnen – Ignacio Itturia – Jerzy Ruszcezinski – Maggie Taylor – Piotr Strelnik – Tidru – Lui Liu – Ashley Bickerton – Tittagarn Haewtinkoy – Henriette Valium.

https://www.yumpu.com/fr/document/view/60305793/la-gazette-de-nicole-006

et la n° 8

https://www.yumpu.com/fr/document/view/62076609/la-gazette-de-nicole-008

Maryan, Cécile Perra, Carioline Secq, Marc Dailly, Claude Bolduc, Evelyne Postic , Hubert Duprilot, Marius Van Dokkum, Avery Palmer, Laurent Dachet, Marc Bell.

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9 – Aux assassins de l’art, la nation reconnaissante

(Rémy Aron, écoeuré, vient d’annoncer sa démission de son poste de président de la MDA , Maison Des Artistes…)

Fabrice Hyber et son mètre cube de beauté

Ainsi Fabrice Hyber, le fameux inventeur du savon de 22 tonnes, du mètre cube de beauté, du ballon de football cubique et de la balançoire à double godemichés, figure emblématique du non-art conceptualo-postural institutionnel, du terrorisme intello-mondain, de la rigolade même pas drôle, vient-il d’être élu à l’Académie de Beaux-Arts … Evénement aussi drôle pour le coup que si un analphabète était élu à l’Académie Française … Mais juste reconnaissance de ses bons et loyaux services d’illustrateur du totalitarisme esthétique d’Etat … et belle célébration du triomphe de l’armée des terrifiants incompétents assassins de l’art, critiques inféodés, curators autproclamés, conseillers divers, conservateurs alignés, professeurs de duchampisme, fellateurs du rien, palotins et autres fracotins décervelés, qui peuplent l’appareil national dédié à la culture de classe de ce pays. (Julien Gracq, Paul Klee, Braque, Bissière, Wols, Becket, Poliakoff, Bram Van Velde, n’auraient aucune chance d’être reconnus aujourd’hui avec ces bandes de dangereux pervers narcissiques , tant stupides que verbeux, qui tiennent et verrouillent les systèmes de reconnaissance)

Pas un pays au monde possédant comme le nôtre 50 centres d’art contemporain ( en plus des FRACS et des Musées) payés par les contribuables et réservés à la diffusion exclusive de ce même type de foutraque et délirante idéologie artistique d’État… Pire qu’en ex-URSS, puisque nous voyons ici le soviétisme bureaucratique ministériel national s’allier au capitalisme débridé des grands réseaux de la spéculation artistico financière internationale, pour la réalisation d’un gigantesque bourrage de mou et foutrage de gueule planétaire, sur fond de cynisme généralisé, de collusion, détournements, corruption, conflits d’intérêts à tous les étages et de pathos grave.

Pas un pays où les vrais artistes sont , comme dans le nôtre, aussi malmenés, humiliés, divisés, disqualifiés, paupérisés, ringardisés, hébétés, isolés, désorganisés et incapables de se doter de groupements de défense ou de syndicats dignes de ce nom…et, comble du comble : ils viennent de voter pour la nomination d’un des pires de leurs persécuteurs à l’Académie des Beaux-Arts !

Combien de temps va durer ce carnage absurde ?

Tant que le Ministère aura l’argent pour ça…

Quand les artistes vont-ils se réveiller ?

Cracher sur l’art de la mise en forme sensible, l’humilier, le ringardiser, le délégitimer, le paupériser, reste en effet considéré par les syndicats d’artistes ( tous croupions et verrouillés pour la plupart par les duchampistes en mal de subvention) comme de l’ordre de la performance ou de « process » artistique d’avant-garde très distingué et hautement contemporain, qu’il est interdit, vulgaire et politiquement incorrect de contester ni même de commenter, sous peine d’être traité automatiquement de facho populiste attardé.

Dons pas question d’imaginer, syndicalement parlant, une manif de quelques milliers d’artistes « ringards » devant l’Académie des Beaux-Arts le jour de la réception d’Hyber.

La démission de Rémy Aron, va-t-elle déclencher ce réveil ?

un réveil de l’Association MDA ? Rien n’est moins sûr, puisque  l’ex président de la MDA, avocat de son métier, a demandé à ce que la lettre de démission de Rémy Aron ne soit pas publiée sur le site de la MDA, au nom de la nécessité de neutralité esthétique de celle-ci, et parce que Aron enfreindrait à cette exigence de neutralité…Autrement dit pour cet avocat du diable : il faut respecter la loi qui protège le déni et la transgression de la loi comme oeuvre d’art…Il va être difficile de se sortir de ce sac de noeuds…

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10 – Quand les syndicats et associations d’artistes jouent les idiots utiles, 

pris au piège de leur « neutralité  esthétique », et sont impuissants devant les malfaisances de l’art d’Etat.

Je vous cite d’abord cet extrait éloquent du règlement intérieur de l’association Maison des Artistes , dont on trouve l’équivalent dans le règlement intérieur de tous les syndicats d’artistes plasticiens :

« Le président et les membres du bureau sont tenus au stricte respect de la pluralité des engagements politiques et esthétiques des membres de l’association, à ce titre ils s’abstiennent de toutes déclarations, tant en public que dans leurs relations avec les pouvoirs publics, de nature à porter atteinte aux principes de neutralité de l’association. »

Et c’est au nom du respect de ce  principe fondamental de neutralité  :

– que certains membres de la MDA ont demandé le retrait de la lettre de Rémy Aron sur le site de l’association, arguant que celui-ci n’a pas respecté, ce règlement, tant en sa qualité de président largement invoquée dans sa lettre de démission, qu’en tant que membre de l’association…

– que les syndicats d’artistes et la MDA ne protestent pas et n’organisent aucune manifestation devant les innombrables outrages que l’art et eux-mêmes subissent de la part de l’appareil ministériel et des réseaux mafio- institutionnels depuis des dizaines d’années . Parmi ces injures subies passivement, citons par exemple l’installation probable des tulipes de Koons devant le Palais de Tokyo ; la réquisition du Château de Versailles pour la valorisation des œuvres du même Koons ou de Murakami ; l’élection à l’Académie des Beaux-Arts de Fabrice Hyber, et de sa balançoire à double godemichés ; l’élection à la même Académie et sa nomination au poste de Directeur de l’ENSBA Paris de Mr Bustamante, enfonceur de camion dans une chapelle ; l’achat par l’Etat des seules oeuvres de type conceptualo-postural ; les collusions, détournement d’argent et de dispositifs publics, conflits d’intérêts , qui sont consubstantiels à la contemporanéité de l’art ministériel.…

Nous sommes donc dans cette situation de haute absurdité, où c’est le respect de la diversité des opinions esthétiques, qui oblige que soient respectées aussi les opinions de ceux qui ne respectent pas cette diversité . Pieds et poings liés par cette loi indérogeable pour eux de bienveillante neutralité, les organisations d’artistes se cantonnent donc obstinément dans les seules revendications disons « domestiques » et de surface, et s’interdisent la moindre réflexion de fond sur la pertinence de leurs actions pour une véritable aide à la survie des artistes, à la préservation de leur dignité et à leur juste reconnaissance…

Il faut , disent-ils, obéir à cette loi de neutralité de tolérance et d’ouverture, même quand celle-ci protège ceux qui la bafouent en permanence au nom de la liberté de création, ceux qui excluent 95% des artistes d’aujourd’hui au nom de critères esthétiques sectaires,communautaristes et surtout adaptés aux stratégies du pouvoir et de l’argent.

Il faut respecter une loi qui permet le déni de la loi et sa transgression systématique, et qui fait que le « cassage des codes », le « bousculement des repères », la dérision, le cynisme, le mépris des règles tant éthiques qu’esthétiques et juridiques, deviennent (comme cette balançoire à double godemichés) un mode d’expression artistique à part entière et donc une œuvre d’art que l’on se doit par principe de ne pas contester.

Cracher sur l’art et les artistes de la mise en forme sensible, les humilier, les ringardiser, les délégitimer,  les paupériser, restera donc indéfiniment considéré par les syndicats d’artistes comme une manifestation « performative » parmi les plus élevées, les plus distinguées et les plus hautement contemporaines de la pensée artistique d’aujourd’hui. Quand il s’agit plus simplement d’un symptôme de la déliquescence d’un Etat de non-sens et de non droit, qu’il est interdit, vulgaire  et politiquement incorrect de contester sous peine d’être traité automatiquement  de facho populiste attardé…Et c’est bien cela dont les syndicats ont le plus peur … Surtout quand certains de leurs représentants sont les purs produits de la contemporainitude subventionnée…

Et c’est ainsi que les organisations d’artistes, joueront les « idiots utiles » en  soutenant à la rigueur plus volontiers les tulipes de Koons que l’engagement de Rémy Aron, l’affreux réactionnaire dénoncé comme tel, il y a quelques années, par le bien- nommé journal Libération porte – parole de la bien – pensance duchampo-islamo-gauchiste branchée Hyber, Bustamante et Palais de Tokyo.

Le crétinisme, qu’il soit alpestre ou parisien, qu’il soit fruit de la consanguinité ou de la carence iodée ou en grains d’hélébore, est d’une logique décidément imparable !

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11 – L e trio Garouste – Bustamante – Hyber à l’Académie des Beaux-Arts…

Le peintre Garouste et le non-peintre postural Bustamante se sont alliés pour soutenir la candidature du postural Hyber, à l’entrée à l’Académie des Beaux-Arts, pour se sentir moins seuls dans cette assemblée d’artistes trop peintres, pas assez contemporains et trop peu internationaux à leur goût.

Nous sommes donc là dans une situation de cruelle et douloureuse torsion du sens, puisqu’ on assiste à la combinaison de ceci avec son immédiat contraire, à la collusion entre le picturalisme tripal et obsessionnel de Garouste et le conceptualisme radical façon « camion dans la chapelle de Carpentras » de Bustamante, pour le soutien de « la balançoire à double godemichet » de l’exquis Hyber.

Un joli cas d’école donc dans le mélange des genres et des espèces, dont se préoccuperont peut-être plus tard les historiens de l’art, si cette discipline survit à cette folle déconstruction du sens et des repères que subit notre époque et dont cette croquignolesque « affaire » est l’exacte illustration.

J’ai toujours fait l’effort d’aimer la peinture de Garouste, car je pensais qu’il avait eu au moins le courage de rester peintre et de défendre la peinture tout au long de ces récentes « années noires » où celle-ci eut à subir les plus basses manœuvres de disqualification et les pires humiliations de la part des agents du Ministère.

Je ressens donc son alliance avec ces deux figures emblématiques de l’art conceptuel, comme une grave trahison à sa propre cause, comme un consternant reniement de soi de nature totalement schizophrénique.

Et en même temps, je comprends mieux ma réticence intuitive à aimer cette peinture que je n’ai jamais trouvée  bien saine ni pour l’oeil, ni pour le cerveau, mais ressentie plutôt comme arthérapeutique, comme prescription du symptôme,   comme un gros lâcher de pathos assez mal maîtrisé et peu soigné dans l’usage du pinceau sur la toile, comme une permanente contorsion autant plastique d’intellectuelle pour se faire pardonner on ne sait trop quoi… et pour une représentation trop bavarde d’on ne sait trop quel « art d’attitude » très « contemporain » donc, mélange indigeste de mythologique, d’ésotérique, de chamanique et de cosmique.

Aussi, me demandé-je aujourd’hui si Garouste n’est pas foncièrement un conceptualo-postural et si ne réside pas là sa camaraderie contemporainiste de fond avec Bustamante et Hyber… Il se dit d’ailleurs lui-même « conceptuel » parfois, et je me souviens d’une expo de lui à la Chapelle de la Salpétrière, où il avait bricolé une énorme installation centrale pour faire plus intellectuel, contemporain et international à la fois, et faire ainsi allégeance à la « tendance » dominante du moment.

Bref, si Hyber est élu il y aura autant de conceptuels à la section peinture que de peintres …Et la consternation probable ( même s’ils ne peuvent  rien dire sur le sujet) parmi les vrais artistes de l’Académie, de Claude Abeille à Philippe Garel, ou de Brigitte Terziev à Vladimir Velickovic…Etant donné leur condamnation idéologique de la peinture, les conceptuels feront en sorte qu’il n’y ait plus de peintres à l’Académie. Cela se produira vite et fatalement, au moment même , paradoxalement où l’AC connaît son déclin…Et Garouste aura joué le Janus dans cette très confuse opération de la dernière chance.

Il s’agit donc bien d’une « affaire » parfaitement significative, qui apporte la preuve de cette collusion inhérente, nécessaire, consubstantielle ou structurante, entre l’argent, le pouvoir, l’intellect et le pathos, pour l’évacuation autant du sens que du sensible, et pour que l’art dit « contemporain » puisse encore un moment justifier cette usurpation sémantique.

une peinture de Garouste

 

un cerveau humain entièrement dessiné à la main par Fabrice Hyber

Quand le conceptuel se met à peinture, voilà ce que ça donne

quand le même conceptuel reste dans concept, c’est mieux….Ici la « chambre d’amour »

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12 – Buren et ses poteaux d’exécution du sens… et de l’art français

Les 22 poteaux de Buren sur la place de l’Hôtel de ville à Lyon

Oui, cet alignement d’une vingtaine  de poteaux de Buren, aussi ahurissant que cela puisse paraître, existe bel et bien , tel que vous en avez l’image jointe, sur la place de l’Hôtel de ville à Lyon depuis 25 ans.

« Là où Buren passe , l’art trépasse », dit-on dans la cité des Gaules…Et notre « plasticien national à renommée internationale » est passé aussi dans des centaines d’endroit en France  … C’est dire l’ampleur des dégâts qu’il a commis dans notre pays en 40 ans de malfaisance avec bénédiction du Ministère!

Ce n’est pas la IV ème république qui a fait Georges Braque, mais c’est bien la V ème qui a fait Buren, et a agréé cet « anartiste »  comme artiste officiel, et considéré son non-art comme art… Georges Braque a rapporté beaucoup à la République en termes d’enrichissement du patrimoine artistique national… Buren, lui, l’a ruinée à tous égards, puisqu’ à Lyon notamment, ses « poteaux » n’ont aucune valeur ni durable ni patrimoniale, puisqu’ils ont détruit le patrimoine architectural alentour pour la mise en place de leur « in situ », et puisque le coût de la très prochaine restauration prévue de la Place ainsi ravagée par lui et son ami architecte sera énorme pour les finances de la république.…Et même si les tour-operators chinois, les ont inclus, pour la  visite organisée de Lyon,  dans la séquence détente et rigolade

Si les Lyonnais  ont honte pour leur ville, de ces poteaux qu’ils jugent toxiques pour le moral et nocifs pour la santé publique, Buren, lui, en reste toujours fier! Il vient même de signer un accord avec la municipalité pour la réfection à grands frais de la place qu’il a contribué à ravager…( notons cependant que l’artiste a accepté que l’on ampute son « oeuvre » des petits poteaux de 70 cm de haut qui avaient causé des dizaines de blessés chez les piétons, le trottinettes et les vélos)

Et puis sachez qu’au nom de la loi de protection des œuvres d’art, ces poteaux d’exécution de l’art peuvent encore être en fonction pendant des dizaines ou des centaines d’années…Une pollution durable et patrimoniale en quelque sorte…

Du Staline monté sur du Buren

Téléscopage historique par montage numérique de Gilles Chambon

Le groupe lyonnais du PIGE (Plasticiens Insoumis du Grand Est) vient de placer ces statues en résine de Staline sur les poteaux de Buren de la PLace de l’Hôtel de ville…pour protester contre le stalinisme d’Etat en matière d’art..Bravo le PIGE ! vous avez tout pigé du totalitarisme!…Et puis, avouons le : cette association Buren-Staline, ça a de la gueule, non? On aurait pu y mettre une statue de poule ou d’ornithorynque …c’eût été pas mal non plus , mais moins métaphorique

Buren n’était donc qu’un gros fake !

Le gros fake républicain parmi ses royales colonnes

Après deux années de d’investigation approfondie et d’étude scientifique sérieuse , la commission parlementaire d’experts de haut-niveau en esthétique, vient d’établir formellement que Buren n’était qu’un fake ou regrettable artefact des systèmes français de reconnaissance et légitimation de l’art… Cela ne fait que confirmer ce que quantité d’amateurs d’art sincères et lucides savaient déjà…

Le Ministère de la Culture envisage d’adresser solennellement ses excuses aux amateurs d’art et aux artistes de ce pays, pour les dommages que cette bavure leur a fait subir.

 

Débandade de l’art contemporain

La grande débandade de l’AC

 

Prix réel , Prix ressenti …

prix réel = 10 000 euros, prix ressenti = 0,00001 euro

 

Un saccage patrimonial : la Places des Terreaux avant le passage de Buren

La place des terreaux avant le passage de Buren

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13 – Fabrice Hyber, l’inventeur de la balançoire à double godemichet bientôt à l’Académie des Beaux-Arts ?

la balançoire à godemichet double de Mr Hyber

 

Comparable à l’entrée d’ analphabètes à l’Académie Française , voici, après Jean-Luc Bustamante, que Fabrice Hyber va sans doute être élu à l’Académie des Beaux-Arts.

Le 25 avril, on va savoir si les réseaux tant institutionnels que marchands de l’art dit contemporain, ont réussi leur deuxième intrusion dans cette vénérable institution qu’est l’Académie des Beaux-Arts, sur laquelle il semblent déterminés à établir leur tutelle.

Mr Bustamante comme Mr Hyber sont des conceptalo-posturaux, déconstructionnistes , casseurs de code, sociétalo-questionnatoires, qui revendiquent ne savoir ni dessiner, ni peindre et méprisent ces aptitudes…Ils sont ainsi des produits exemplaires de l’appareil culturel d’Etat dont s’est doté la 5 ème République pour faire rayonner l’art français dans le monde.

Mr Bustamante doit sa notoriété hexagonale d’artiste à la remorque de camion qu’il avait introduite dans une chapelle à Carpentras, il y a une dizaine d’années. …et obtenu 80 000 euros de dommages et intérêts ( au titre de destruction d’œuvre d’art), après que le Maire le Ville (pourtant pas FN) eût fait déloger l’engin par ses services municipaux.

Mr Hyber doit sa célébrité ( après avoir enlevé le T inélégant de son patronyme) pour son  plus gros savon du monde de 22 tonnes , son mètre carré de rouge à lèvres, sa balançoire munie de deux godemichets anaux et vaginaux , et bien d’autres friandises « processualo-discursives » qui déclenchent des orgasmes mentaux chez les initiés et les duchampistes radicaux.

 

Reconnus l’un et l’autre comme d’utilité publique et d’intérêt national, le premier a été nommé directeur de l’Ecole des Beaux-Arts de Paris et l’autre a représenté la France à la Biennale de Venise.

Les deux seront donc académiciens en attendant le parachèvement de l’opération avec l’entrée inéluctable de leurs homologues de l’avant-garde transgressive officielle, tels que Bertrand Lavier, Daniel Buren, Ben Vauthier, Christian Boltanski, Bernar Venet, Toroni,, Kader Attia, Xavier Veillan, Abdessemed (le flambeur de poulets), etc., beaucoup de l’écurie Pinault , mais tous également analphabètes en termes d’écriture et langage véritablement plastique et inaptes revendiqués comme tels pour ce qui est de la mise en forme et expression sensibles.

L’académisme financier d’avant-garde semble donc sur la bonne voie pour prendre le contrôle de ce qu’il dit être la citadelle de l’académisme d’arrière – garde

Dès lors, deux questions se posent :

  • Pourquoi cette avant-garde officielle tient-elle tant à prendre ce qui n’est pour elle que la citadelle de la ringardise ?
  • Pourquoi les ringards de l’Académie tiennent-ils tant à coopter ainsi leurs pires contempteurs ?
  • Pourquoi le peintre Garouste élu l’an dernier face au conceptuel Hyber recalé, soutient-il cette année ce dernier ?

Quelques hypothèses :

  • l’état de sidération, d’hébétude ou de fascination des dits « ringards nationaux» honteux d’être qualifiés ainsi et qui aimeraient bien être embarqués eux-aussi dans ce prestigieux bateau de l’ internationalité contemporainiste de l’art.
  • L’intérêt pour les dits réseaux bureaucratico-financiers de contrôler  l’important patrimoine immobilier et muséal de l’Académie des Beaux-Arts ( composé notamment du Musée Marmottan, et de la Bibiothèque Marmottan,   de la Fondation Claude Monet  à Giverny et de la   Villa Ephrussi à Saint-Jean-Cap-Ferrat…la villa Médicis à Rome, ayant été mise sou tutelle  par le Ministère dans les années 70 ou 80)
  • Ce qui lie Garouste à Hyber , au-delà de la différence de « registre », n’est-il pas qu’ils sont des artistes « de grand marché ».… Ainsi, l’un et l’autre ne seraient-ils pas là ensemble pour faire de l’Académie le « foyer » des artistes « bankables » français ? (à moins que ce soit leur appartenance occulte à la même congrégation des adorateurs de la truffe périgourdine)

Ce ne sont là que des hypothèses…

Mais qu’à cela ne tienne, tout cela illustre bien l’état de délabrement, d’absurdité , d’incohérence, de ridicule, de délire, de désordre mental, des systèmes dominants de reconnaissance et de légitimation de l’art en France…. Quand, par ailleurs , jamais la création réelle n’y avait été aussi riche et diversifiée.

….ce texte est sur le blog du Vadrouilleur Urbain :

https://levadrouilleururbain.wordpress.com/2018/04/15/linventeur-de-la-balancoire-a-double-godemichet-bientot-a-lacademie-des-beaux-arts-par-nicole-esterolle-billet-dhumeur/

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14 – Avec Hyber, c’est  François Pinault à l’Académie des Beaux -Arts !

Les institutions doivent-elles suivre l’Argent ?

Par Aude de Kerros

Une nouvelle élection à la section peinture de l’Académie des Beaux-Arts aura lieu le 25 avril. Le candidat le plus en vue est Fabrice Hyber, artiste hyper conceptuel aligné sur le modèle « Jeef Koons » d’artiste entrepreneur-installateur, en moins kitsch et plus intello. C’est est un des purs produits de l’élevage du Ministère de la Culture qui en a fait un Lauréat du Lion d’Or en 1997. Choyé, entretenu, bénéficiaire de toutes commandes et avantages, il a pu se passer du marché jusqu’à ce que François Pinault lui achète quelques œuvres, tout comme il l’a fait aussi pour Bustamante, autre conceptuel pupille de l’Etat, élu académicien l’année dernière au siège de Zao Wo Ki !

Hyber et son plus gros savon du monde (22 tonnes) à la Biennale d’Art contemporain de Lyon

Quand François Pinault s’occupe des très rares artistes français admis dans sa collection, il songe d’abord à mettre à contribution les Institutions, les fait prendre en charge par FRACS, Ministère, et maintenant l’Académie…

Ce n’est pas comme cela que s’y est pris son homologue anglais Charles Saatchy. qui a défendu et imposé mondialement, de façon fracassante les « Youg British Artists » en les collectionnant d’abord, puis en leur offrant une tournée internationale avec l’exposition « Sensation » qui s’acheva en 1997, à New York au Brooklyn Museum, et fit un scandale suivi de fermetures, pétitions, procès et obligation de mettre un policier armé pour préserver une œuvre particulièrement sulfureuse : « The holly Virgin Mary » entourée de bouses de vaches de Chris Ofili. Le scandale fit la cote, le Royaume Uni entra triomphalement sur le marché international de l’AC en 1997. Ce que la France n’a toujours pas réussi à faire en 2018…

Le milieu de l’art anglais a témoigné sa reconnaissance à Charles Saatchy, en attribuant aux « YBA » plusieurs fois le prix Turner (organisé par la Tate Britain, ouvert à toutes expressions y compris la peinture). La Royal Académie attribua aussi quelques sièges à ces artistes de la déconstruction, choc et scandale. L’Angleterre n’a pas d’art officiel et demeure attachée à la concurrence naturelle de divers courants artistiques. La création n’est pas dirigée comme en France, par des fonctionnaires répondant à l’excellent nom « d’inspecteurs de la création ». Ainsi Charles Saatchy en soutenant avec ses deniers les « Young British Artists » dit, sans honte, avoir ainsi manifesté sa reconnaissance et amour à l’Angleterre qui a accueilli sa famille fuyant l’Irak en 1947. Sa contribution a été reconnue et appréciée.

En France ni le Ministère de la culture ni aucun collectionneur n’ont défendu la création française, en tant que telle, au-delà des frontières. Il n’y a donc pas d’artistes français bien cotés sur le haut marché.

Pour l’heure, il s’agit de placer les collectionnés de François Pinault et les pupilles de l’Etat dans le « show case » que représente l’Académie. On appelle cela le « cross marketing ». Bustamante et Hyber, section peinture, verront rejaillir sur eux, grands conceptuels-déconstructeurs, l’aura du Grand’ art. A l’inverse la peinture s’en trouvera dépréciée… un peu comme quand Bustamante met un camion dans une église, il déclasse l’église et la convertit en garage.

La campagne fait donc rage, le grand argument semble-t-il est que l’Académie a besoin de « stars » officielles afin que leur célébrité, retombe généreusement sur les académiciens inconnus, grâce au fameux « principe de ruissellement » – un mythe qui a la cote !

Etant donné les intérêts en jeu : d’un côté la détermination des partis de l’Etat et de l’Argent à instrumentaliser cette institution prestigieuse, de l’autre le parti d’une Académie dont les valeurs ne sont pas celles de la finance mais de l’Art. Il vaudrait mieux créer une section « Art conceptuel » avec deux ou trois fauteuils pour que ce courant soit représenté, mais en aucune façon confondu avec la sculpture, la peinture et la gravure – où le sens ne s’exprime pas sans la forme crée et accomplie – c’est-à-dire l’exact contraire du conceptualisme.

L’Académie des Beaux-Arts est en France, la dernière Grande Institution dans le monde des arts, avec un prestige international, à ne dépendre ni de l’Etat ni de l’Argent, à être encore gouvernée par les artistes eux-mêmes, à témoigner de l’existence de la diversité de courants, à défendre la liberté artistique et l’indépendance du créateur. Si elle manquait à sa mission, il n’y aurait plus de contrepouvoir dans ce domaine, dans ce pays.

L’Académie des Beaux-Arts sera-t-elle le 25 Avril victime du fameux syndrome de Stockholm ? à suivre…

 Ici le lien vers la très hilarante biographie détaillée de Fabrice Hyber

rédigée par Christine Sourgins

https://www.sourgins.fr/bientot-un-hyber-academicien/

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15 –  100 artistes textiles

Voici les liens vers les 3 récents post que j’ai placés sur facebook, montrant chacun une œuvre de 35 créateurs en art textile d’aujourd’hui

Une centaine d’artistes donc, dans cette liste non exhaustive bien sùr, mais qui permet déjà de bien visualiser la richesse et la variété de cette création parfaitement actuelle

https://www.facebook.com/photo.php?fbid=1190552914408422&set=pcb.1190554017741645&type=3&theater

https://www.facebook.com/photo.php?fbid=1190581471072233&set=pcb.1190582551072125&type=3&theater

https://www.facebook.com/photo.php?fbid=1190594151070965&set=pcb.1190594974404216&type=3&theater

Vitalité et diversité de l’art textile d’aujourd’hui

J’avais demandé à mes amis facebook de m’aider à développer la liste des créateurs textiles, figurant déjà dans ma collection de 3800 artistes ( toutes tendances ) d’aujourd’hui que j’aime parce que très inventifs, libres et à l’écriture très personnelle.

J’ai reçu beaucoup d’infos ( merci les amis ! ) et je possède donc maintenant images et noms pour une bonne centaine de ces artistes textiles « d’aujourd’hui »… je n’ose employer le qualificatif de « contemporaine » pour cette création sentie, colorée , généreuse, inventive, pleine de sensuelle matérialité et de savoir faire…à l’inverse en tous points de ce qu’implique l’art dit contemporain.

Je constate que cette création est à plus de 90 % féminine…Alors bonjour la parité !..Mais ce n’est pas de ma faute… Protestons auprès de Mme Nyssen pour qu’elle fasse quelque chose…Mais connaît-elle l’existence de cet art ?…Elle, dont le ministère ne pense que « contemporain » selon l’acception fixée par lui… mais qu’à cela ne tienne…

Voici la liste des noms des artistes textiles dont j’ai les images.

Je publie 3 post successifs sur facebook, de 40 , pour vous fournir la totalité des images

Cette liste reste ouverte bien entendu…Alors merci de me signaler d’autres artistes textiles qui ne seraient pas encore là : (et de partager)

Adeline Contreras – Anna Sanchez Genard -anne bernasconi -Anne Guerrant -anne-valerie dupond -Annelise Nguyen -annie chatverre -Aurore U -brigitte lorella -Capuçine Petit – carmen imbach rigos -Carole Bertin -carole fromenty -cati laporte -Cécile Borne -cécile dachary -Christine Fayon -Cki Céline Jegou -Claudine Aspar -Danièle Péan-Leroux -Danielle Jacqui -Danielle Péan-Leroux – Dominique Moreau -Dora ozden -Dubreus Lherisson – Ellis Lewin – émilie chaix – Emoke-françoise Cuxac -Gélise – Gordana Brelih – Grau Garriga – Guacolda -Hélène B Caperna -hélène Duclos -Ise Cellier – jacqueline Matteoda-Jan Kucz rzeźbiarz – Jordan Elisabeth -Josef Ciesla -josette rispal -judith-scott-Justine and Cow -Laurence Gonry Spacepafpaf -Laurens Font -Lika guillemot -lili bell -Lili Terrana -lola b.Deswartes -lorna bornand -louise richardson – Magdalena Abakanowicz – Marianne Vinégla Camara -jpgmarie rose lortet- mariette -Marion Breton -marion oster -Marta Johan Milossis -Martine Birobent – Maryse Masson -maryvonne Boudier – Michele Burles – Michèle Horwarth – miguel Amate – mister finch -mona luison -Monique Vigneaux- Muriel Malchus – myrtille Beal- nadja berruyer -Nathalie Leverger -nina bang larsen – Odette Picaud –Olga-de-amaral -Olivia Ferrand -olivia moelo -Olivia Uffer -Pascal Monteil -patricia berquin -Paty Vilo -Paul Toupet- Perra Cécile – Rachel Daireaux -Rebecca Campeau – Reinaldo Eckenberger -Rodia Bayginot -Sabine Darrigan – Sabine Feliciano -Sandrine Thiébaud Mathieu -Sarah Guidoin -Sarah Leterrier -Shumilina Elena – Simone Pheulpin – Stephanie Vandal- Stephanie-Lobry-Susanne Revel -Sybille Besançon -Tatyana Bushmanova – Valérie Métras – veronique Devignon -Victor Dubrovsky – Victor Lepetit – Victoria Udondian (1948) -Virginie chomette -Yayoi Kusama –

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16 – Ça les faire rire de détourner l’argent des contribuables !

Des sacs très laids mais défiscalisés

Ces gens (dont Bernard Arnault, 2eme à gauche) sont hilares parce qu’heureux d’avoir obtenu 600 millions d’euros de défiscalisation pour leur fondation à faire de la com pour  leurs produits de luxe et autres sacs Vuitton décorés par Jef Koons ( tout à droite)

Ce sont donc, au total, des milliards d’euros payés par le contribuable au titre de la défiscalisation au bénéfice des grandes et petites entreprises françaises et de leurs fondations, qui achètent de l’art contemporain à des prix pharamineux , pour se faire de la pub et spéculer par la même occasion . .. Il y a là un scandale majeur, et d’autant plus majeur que , dans le même temps, toute idée de défiscalisation pour les modestes achats d’œuvres d’art par les particuliers est irrecevable par Mme la Ministre Nyssen , qui dit avoir d’autres priorités dont celle de la parité hommes-femmes dans les collections des FRAC…

Pendant que :

– 95% des artistes plasticiens de notre pays sont diagnostiqués médiocres car pas assez « contemporains », par les agents ministériels….

– 30% des artistes déclarès à la Maison des Artistes sont relégués au RSA…

– les galeries prospectives ferment en cascade….

Alors oui, on reste pantois devant ce tracas majeur pour elle, qu’il n’ait pas autant d’œuvres de femmes que d’hommes dans les FRAC et les collections publiques… D’autant qu’il suffirait d’ouvrir l’attention des FRAC, des MAC et de DRAC à l’entière diversité de la création pour que toutes les parités, y compris la parité hommes-femme soient naturellement rétablies dans toutes les instances décisionnaires …Puisque que l’art dit contemporain, en tant qu’instrument de et du pouvoir, est structurellement machiste et peu enclin au paritarisme.

Pour une loi de défiscalisation pour les achats modestes

Alors, oui. Il faudrait expliquer en urgence à Mme la Ministre , ainsi qu’à nos élus, qu’il suffirait d’une loi toute simple permettant la défiscalisation pour les achats d’œuvres d’art par les particuliers à hauteur de 2 ou 3000 € par an et foyer fiscal, pour que brusquement les gens achètent de l’art vivant, les artistes vendent et vivent mieux, les galeries prospectives rouvrent et se multiplient, l’ensemble de la création soit reconnu, réhabilité, dynamisé, que soit réparé très vite les méfaits de plus de trente ans de « déconstruction » et de désartification ministèrielle, et que disparaisse cette inégalité homme-femme, qui tracasse prioritairement Madame Nyssen, dans les mécanismes de reconnaissance ainsi correctement restaurés.

Qui ne fera pas l’affaire des riches profiteurs et spéculateurs

Mais bien évidemment cette disposition qui rétablirait la parité, la liberté, la justice et la vérité, en révélant l’abondance, la richesse et la diversité de la création existante et offerte, ne ferait pas l’affaire des spéculateurs de tous poils, des financiers du grand marché, des intellectuels de l’appareil d’Etat, qui ont tous besoin de la raréfaction de l’offre, pour ne pas voir la cote et la crédibilité de leurs produits et de leur idées considérablement dépréciées.
Elle ne fera pas l’affaire non plus des artistes agréés par les DRAC, déjà amplement subventionnés, dorlotés et achetés en interne par l’appareil institutionnel.
Elle ne fera l’affaire non plus de la plupart des syndicats d’artistes , qui préfèrent rester tranquillement le nez dans le guidon de leur petites revendications domestiques et corporatistes, plutôt que d’essayer d’avoir une vision globale de leur situation.
Elle ne fera pas l’affaire des syndicats de type « insoumis » qui prônent radicalement le subventionnariat, l’assistanat ou le fonctionnariat des artistes ( les plus révolutionnaires au service du peuple bien sûr) , pour les protéger des méfaits de l’argent –roi, de Pinault, Arnaud et consorts.
Elle ne ferait enfin et surtout pas du tout l’affaire des grandes et petites fondations d’entreprise qui profitent au maximum des mesures de défiscalisation dont elles sont , elles, les heureuses bénéficiaires…et qui permet notamment à la fondation Vuitton de récupérer 600 millions d’euros d’argent du contribuable, sur les 800 qu’a coûté la construction du bâtiment…sans qu’aucun préposé à la culture d’Etat, ni aucun politique, ne voit problème à ce que cet argent public serve à la communication pour les produits de luxe Vuitton , (comme ces ridicules sacs Koons, présentés par le couple Arnault sur la photo jointe)

Il faudrait bien évidemment un prise de conscience de nos élus sur les vertus et l’urgente nécessité d’un telle loi de défiscalisation pour les particuliers, qui ne serait d’ailleurs pas dommageable finalement pour la finance publique, compte-tenu du retour TVA obtenu par le développement économique que cela générerait.

Envoyez-moi vos commentaires et suggestions pour alimenter la réflexion. Merci !

Un document accablant sur les avantages fiscaux liés à la Fondation Arnauld Vuitton

Le luxe défiscalisé sur fond de paupérisation des artistes.

Elle veut bien de la défiscalisation pour les tulipes de son riche ami américain Koons, mais pas pour les oeuvres des pauvres artistes français

600 millions d’euros payés par le contribuable pour la pub des produits de luxe Vuitton…et le gouvernement refuse toujours de défiscaliser les ventes d’œuvres d’art aux particuliers à hauteur de 3000 euros par an et par foyer fiscal…Alors que cette mesure toute simple, qui ne coûterait rien, tous comptes faits au contribuable, pourrait réparer en deux ans 40 ans de malfaisance ministèrielle pour la création dans ce pays !
Regardez ce doc…et écoutez ce que disent nos ex-ministres Aillagon et Donnedieu de Favres à la 45eme minute…Incroyable !

https://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-3/pieces-a-conviction/pieces-a-conviction-du-mercredi-28-mars-2018_2668210.html

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17- L’abus de mécénat : pourquoi pas un nouveau délit ?

Par Christine Sourgins

« Les mirages de l’Art contemporain » seront en librairie le 24 mai avec cinquante pages supplémentaires sur l’Art financier. Voici un avant-goût des délices de la financiarisation de l’art avec les dérives du mécénat mis en lumière par le magazine « Pièces à conviction » de France 3 (1)

Après un François Hollande lyrique qualifiant la fondation Vuitton de « morceau d’humanité », les journalistes sont revenus sur les conditions de réalisation de cette œuvre de l’architecte Frank Ghery dans le Bois de Boulogne. Le projet ne respectait pas la charte des Bois, le Plan Local d’Urbanisme n’y autorisant pas de construction de plus d’un niveau, ce qui est un peu bas de plafond pour réaliser le « grand geste architectural » rêvé par Bernard Arnault. Que croyez-vous qu’il arriva, que le mécène et son architecte ont revu leur copie pour respecter la Loi ? Non, en 2011, la Loi changea exprès et par le biais d’une pratique scandaleuse, le « cavalier législatif », qui consiste à introduire des dispositions qui n’ont rien à voir avec le sujet traité par un projet de loi (le livre numérique en l’occurrence ) Ainsi, les opposants ne sont pas au courant et, « ni vu ni connu, j’t’embrouille ». C’est Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture, autre grand lyrique, qui va déposer cet amendement sur mesure, fort cavalier pour une démocratie. M. Arnault eut ainsi  les coudées franches et le projet, arrêté en justice par les riverains, repartit. Oui mais c’est un généreux mécène, il serait inconvenant de lui reprocher de nous léguer ce « morceau d’humanité » !

Aillagon le défiscalisateur et son copain Pinault

Sauf que ce morceau est défiscalisé, depuis la Loi Aillagon de 2003, à hauteur de 60 % et qu’il est difficile d’obtenir des chiffres, tant la culture de l’opacité est répandue… dans la Culture, ou ce qui en tient lieu. Ainsi les chiffres des embauches de LVMH semblent, d’après l’enquête, bien surévalués. Combien a couté la fondation Vuitton ? Officiellement, 100 millions… le prix du rêve. Oui mais les journalistes ont découvert (après ceux de Marianne) qu’entre le montant officiel et la réalité il y a un léger décalage : coût total, 800 millions dont 480 défiscalisés, c’est-à-dire payés par le contribuable qui fait un joli cadeau au mécène. Il n’y a pas que Koons qui aime nous faire des cadeaux payants, c’est une constante en matière de mécénat qui fonctionne comme une vente forcée, imposée aux contribuables. Là, commence le plus gratifiant du reportage : le député qui a poussé le « cavalier » n’est pas au courant des conséquences financières : « Si j’avais su, je ne l’aurais pas fait » dit-il. La suite du reportage ne montre pas ce qu’autrefois on appelait « des idiots utiles », non, mais de braves gens « qui n’ont pas les chiffres en tête » …

Renaud Donnedieu : une bonne bouille pourtant…et en plus, il va acheter de la bonne peinture dans les galeries parisiennes

…comme M. Renaud Donnedieu de Vabres, pourtant un des 5 administrateurs de la Fondation Vuitton : incompétence ? Cynisme ? Et M. Aillagon, à l’origine d’une Loi sur le mécénat qui dérape (le cout de la dépense fiscale explose depuis 2004, multipliée par 7,7 ) : pas au courant non plus ! Seule Aurélie Filippetti parle sans langue de bois, mais elle n’est plus ministre, cela aide : elle ose dire que la générosité de ces mécènes est piochée dans la poche d’autrui. A quand un plafond de la défiscalisation pour  cause de mécénat ? Lors du débat final, une intervenante  souligna  que le montant de l’évasion fiscale est équivalent à celui de notre déficit. (Mais c’est le contribuable qui est sans cesse culpabilisé d’être dépensier, resquilleur etc !). Faudra-t-il créer un délit d’abus de mécénat ?

Pour notre part, nous proposerions plutôt de créer un anti prix pour les mécènes abusifs : le prix Bobi. Non pour l’assonance avec bobard mais en référence à ce personnage du roman « Que ma joie demeure ». Bobi est un chic type, généreux. « Oui, commentait l’auteur, Jean Giono,  il est généreux mais du bien des autres ». Attitude fort répandue chez nos grandes consciences…

(1)« Bernard Arnault, l’art de payer moins d’impôts”, une enquête de Stenka Quillet, diffusée dans “Pièces à conviction” le 28 mars 2018. Suivre ce lien et aller à la minute 34 : https://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-3/pieces-a-conviction/pieces-a-conviction-du-mercredi-28-mars-2018_2668210.html

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18 – Connaissez-vous ces livres interdits, car « réactionnaires » ?

Voici , pour votre information, une liste (non exhaustive) de 112 livres d’information et d’analyse critique sur l’art dit contemporain parus depuis une trentaine d’années.
Ils existent, mais la critique d’art bien pensante n’en parle prudemment pas. Ils font l’objet d’une ignorance tacite de la part des médias tenus par le politiquement correct et des supports de la pensée duchampo-gauchiste dominante en art français, genre Le Monde, l’Obs ou Les Indékrotuptibles…. Car pour eux cette littérature est jugée réactionnaire.
Vous n’avez donc presqu’ aucune chance de les trouver dans les bibliothèques des écoles des Beaux-Arts ( ni dans celles de François Pinault ou Bernard Blistène) , ni sur les rayons des librairies des grands musées…

(112 titres extraits de la bibliographie complète établie par Laurent Danchin, sur l’art dit contemporain, où figure livres et articles dans revues, presse et web)

https://www.lestamp.com/biblio.l.danchin.art.contemporain.htm )

La conférence de Laurent Danchin sur la critique dissidente de l’AC :

Laurent Danchin au cours de sa conférence au Sénat

https://www.youtube.com/watch?v=x9OlCmXYeDE

 

 1968 :

*Clair (Jean), La Grande misère de l’art contemporain en France », La Nouvelle Revue Française, n° 192, Paris, 1er décembre 1968, p.766-776.

*Gimpel (Jean), Contre l’art et les artistes, Paris, Seuil, mai

 

1969 :

*Parmelin (Hélène), L’art et les anartistes, Paris, Christian Bourgois.

1972

*Parmelin (Hélène), L’art et la rose, Paris, 10/18, avril 1972 (réed. 1983).

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*Baudrillard (Jean), L’effet Beaubourg – Implosion et dissuasion, Paris, Galilée, « Débats » (réed. septembre 1983, 1990

* Dufrène (Mikel), Subversion-perversion – PUF

1980

*Bourdieu (Pierre), Questions de sociologie : « Mais qui a créé les ‘créateurs’ ? », Paris, Minuit (réed. novembre 2002).

 *Ellul (Jacques), L’empire du non-sens : l’art et la société technicienne, Paris, PUF, février 1980.

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 *Cabanne (Pierre), Le pouvoir culturel sous la Vème République, Paris, Olivier Orban.

*Claude Lévi-Strauss,  « Le métier perdu », Le Débat, n° 10, Paris, mars 1981.

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*Plunkett (Patrice de), La culture en veston rose, Paris, La Table Ronde, « Place publique », octobre 1982.

1983

*Clair (Jean), Considérations sur l’état des beaux-arts – Critique de la modernité, Paris, Gallimard, « Les Essais »

*Lipovetsky (Gilles), L’ère du vide – Essais sur l’individualisme contemporain, Paris, Gallimard,

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 * Quemin (Alain), Les stars de l’art contemporain, CNRS Editions.

* Sallantin (Marie), Sourgins (Christine) et Ziegler (Pierre-Marie), Les années noires de la Peinture – Une mise à mort bureaucratique ?, Paris, Ed. Pierre-Guillaume de Roux, septembre 2013.

* Cramoisan (Jean-Pierre) , Circulez, y a rien à voir ! Ed. les Presses Littéraires

2014

* Heinich (Nathalie), Le paradigme de l’art contemporain – Structures d’une révolution artistique, Paris, Gallimard, « Bibliothèque des Sciences Humaines », février

2015

* Domecq (Jean-Philippe) Comédie de la critique – Trente ans d’art contemporain – Ed Pocket

* De Kerros (Aude) L’imposture de l’art contemporain – Ed Eyrolles

* Esterolle (Nicole), La bouffonnerie de l’art contemporain, Ed. JC Godefroy

2016

* Paucard (Alain) Manuel de Résistance à l’art contemporain – Ed JC Godefroy

* Derivery (François) Art contemporain. Le déni du sens E.C. Editions

2017

* Esterolle (Nicole) , ABC de l’art dit contemporain, Ed. JC Godefroy

* Troyas (Alain) et Arrault (Valérie)Du narcissisme de l’art contemporain – Ed. L’Echappée

* Fredet (jean-Gabriel) – Requins caniches et autre Mystificateurs – Ed. Albin Michel

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19 – Ces malades du cerveau qui produisent l’art institutionnel dit « contemporain »

le container « immersif et dispersif» du Laboratoire espace cerveau Au FRAC Rhône-Alpes

J’avais déjà évoqué ce problème de dégénérescence cérébro- mentale, par multiplication consanguine des idées et éléments de langage dans ce milieu artistique fermé sur lui-même, que sont les réseaux institutionnels de l’art dit contemporain. Le totalitarisme esthétique d’Etat produisant de plus en plus de ravages sur lui-même et dans les têtes de ses nombreux agents professionnels

Or je tombe par hasard sur cet entretien paru dans Mowwgly, le magazine en ligne de la « jungle culturelle » (je n’invente rien) avec la directrice du FRAC et Institut d’Art Contemporain de la région Auvergne Rhône-Alpes.(le seul FRAC qui soit aussi « institut »…Un FRAC supérieur en quelque sorte).

Je vous place ici le lien avec l’entretien intégral et un court passage de celui-ci où l’on peut déjà diagnostiquer un cas flagrant de bouffée délirante de type écolo-mégalo-ésotérico-mystique teinté de chamanisme… bref, la totale…comme une psychose en phase terminale, mais maintenue en fonction , hors réalité et hors de tout public, par la seule perfusion d’argent … public.

Comble de l’ ironie cruelle : ce passage concerne le « Laboratoire Espace Cerveau » que cette directrice, au cerveau bien abimé justement, a installé dans son Institut…

Lisez-moi ça : vous y verrez de l’émission verbale très chargée psychiatriquement :

« Il y a quelques années nous étions vraiment sur des créations très immersives, perceptuelles, très orientées vers toutes ces questions sur la programmation d’expositions. Puis nous avons créé, initié par Ann Veronica Janssens et moi-même, le laboratoire espace cerveau sur les questions de « spacialisation », d’espace en tant qu’expérience perceptuelle, d’altération de la conscience, de perte de repères… Cette période est plutôt derrière nous, pas dans le sens de ne plus l’utiliser. Car cette expérience perceptuelle a servi d’outil qui nous amène avec plus d’acuité dans cette période qui est la nôtre. Depuis à peu près un an, on est beaucoup plus dans une approche qui tend à sortir de l’anthropocentrisme. Il ne s’agit pas de paniquer avec la question de l’anthropocène, mais de proposer ce que nous appelons, dans le cadre du laboratoire, le cosmomorphe. »

Je travaille vraiment sur des notions qui nous permettent d’envisager l’art en recherche de façon transdisciplinaire, avec les sciences humaines, les neurosciences, la physique, l’astrophysique… mais aussi avec des sciences moins reconnues comme la télépathie, l’hypnose, le chamanisme… »

Plus d’infos :

https://www.mowwgli.com/36399/2018/04/04/rencontre-nathalie-ergino-directrice-de-liac-de-villeurbanne/

Sur l’expo à venir :

http://i-ac.eu/fr/expositions/24_in-situ/2018/464_THE-MIDDLE-EARTH

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20 – Ben veut me faire fesser par Catherine Millet … (ou vice versa)

un de ces aphorismes dont Ben a le secret

Voici ce qu’il a écrit sur sa newsletter du 03 03 18

CULTURE – J’ai reçu les deux livres brûlots de Nicole Esterolle et voici ce que j’en ai retenu :elle ou il a tort et raison à la fois. Personnellement, je suis un grand défenseur de l’art contemporain dur et pur et tous ses extrêmes   sauf lorsque’ il se copie lui-même et devient ennuyeux 

Par contre si un artiste me proposait d’exposer Nicole Esterolle nue en train de se faire fouetter  par Catherine Millet, ou vice versa, je dirais : bonne performance parce que je suis un méchant qui aime rire…

En fait, Ben est un grand affectueux en même temps que grand conceptuel…qui aime les postures

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22- Concaténation mentale et poulets rôtis

Dans la série « Ces grands malades qui font l’art dit contemporain »…

Des poulets brûlés vifs au Musée d’Art contemporain de Lyon pour l’expo Abdessemed, produit financier de François Pinault

le « coup de boule » concaténatoire d’Abdessemed

De la « concaténation mentale » au Musée d’art Contemporain de Lyon

L’art de Adel Abdessemed est de l’ordre du concaténatoire, nous dit le critique d’art et curator international, Paul Ardenne, qui avait déjà signé une exposition sur la motocyclette dans ce même MAC de Lyon… Un art est dit concaténatoire, lorsque chaque œuvre en enchaine une nouvelle dans une succession logique et imparable du genre « marabout de ficelle de cheval de course à pied, etc.. »

Dans la suite actuelle de cette « concaténation mentale », après le fameux « coup de boule « de Zidane en bronze de 7 mètres de haut, l’artiste nous proposera pour cette expo lyonnaise une Angela Merkel dénudée parmi « Trois Grâces » de porcelaine blanche. Il y aura aussi une gigantesque installation terreuse, spectaculaire mais dénuée de toute invention formelle, intitulée « les damnés de la terre », dont vous avez l’image ci-dessous. (Installation éphémère, bio et autodégradable qui s’effritera au cours de l’exposition et ira ensuite à la déchetterie la plus proche).

Adel Abdessemed est un des meilleurs produits artistico-financiers de François Pinault. Il fait partie de ces financial-artists questionneurs sociétaux, qui savent opportunément exploiter les sujets déjà très médiatisés et les misères du monde les plus terrifantes, pour en générer un maximum de notoriété personnelle et donc d’argent. Ainsi, cet hommage aux « damnés de la terre » et à tous les exploités victimes de la cupidité financiaire internationale, dont l’artiste, lui, en revanche, est un grand bénéficiaire… aidé en cela, comme à Lyon, par le dispositif muséal, le patrimoine et l’argent public.

Souvenons –nous notamment avec quelle impudence inouie, le susdit François Pinault , aidé pour cela par l’ex-ministre Aillagon, avait placé les Christs en fil de fer barbelé d’Abdessemed, aux côtés du merveilleux retable d’Issenheim de Matthias Grünewald, à l’occasion du cinq-centenaire de celui-ci… Avec cet odieux parasitage d’une œuvre patrimoniale sacrée, pour la valorisation financière d’une pure vulgarité , on avait déjà atteint des records d’abjection et on pensait avoir touché le fond…Mais il faut croire qu’au MAC- Lyon on veuille aller encore plus profond…

Plus d’infos :

https://contemporaneitesdelart.fr/exposition-lantidote-adel-abdessemed-mac-lyon/

https://www.lexpress.fr/culture/a-lyon-une-expo-d-art-provoque-la-colere-des-defenseurs-des-animaux_1991933.html?utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Facebook#xtor=CS3-5076

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23 – Les emplugués de la critique d’art française !

Mr Cuir est pour l’usage du plug anal

Parmi les trois pathétiques scatophiles que vous voyez là, celui du milieu est, me semble-t-il , Mr Cuir,  président de l’AICA-France (Association Internationale des Critiques d’Art) et compagnon de l’exquise Orlan.

Ils ne manifestent pas contre le plug anal de Paul Mc Carthy, mais pour lui et son usage en AC,  et contre l’odieux sabotage dont il fut l’objet. C’était en octobre 2014…C’est dire l’état de délabrement de la critique française, qui n’a fait qu’empirer depuis..

https://levadrouilleururbain.wordpress.com/2018/04/11/honte-a-la-critique-dart-francaise-par-nicole-esterolle-billet-dhumeur/

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24 – Kader Attia, le « réparateur »…

Kader Attia et la réparation ( agrafes visibles) du revêtement de sol effectuée au cours d’une récente de ses expositions

Kader Attia au MAC VAL…en même temps qu’au Palais de Tokyo, avec l’autre sempiternel agité du sociétal, Jean-Jacques Lebel
Vous avez dans cette video, une pure excrétion de l’appareil pédagogico-bureaucratico-financier français dédié à l’art dit contemporain…Vous pourrez y écouter un exemplaire enfumage humanitairo-récupérateur…Une terrifiante bouillasse idéologique dont le mode et la posture d’énonciation rappellent étrangement ceux des théocrates les plus radicalisés… On voit dans ce babillage ridicule  que l’opportunisme grossier, l’impudence, la stupidité de fond, la morbidité, la démagogie, le cynisme  sont de plus en plus qualifiants dans ce champ de ruines laissé par 40 ans de Ministère post-languien.

https://www.facebook.com/magazine.artension/videos/1753409881364643/UzpfSTU4MjQwMzE2NjoxMDE1NTcyMTQ3NjcwODE2Nw/?q=artension

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25 – Petites crétinades d’art contemporain niçoises

avec le chien Totor et Vernar Benêt.

le chien Totor et , dans l’ordre, Mr Estrosi, l’artiste et le conseiller à la culture

Sur l’image jointe vous pouvez voir le chien Totor, qui va orner l’espace public niçois, sur un rond-point.
Vous y voyez aussi l’artiste qui l’a réalisé (avec cheveux longs), le maire Christian Estrosi et son adjoint aux affaires culturelles Robert Roux, (à droite)…ce dernier étant également artiste peintre bien connu pour ne peindre que des canettes écrasées .

le grand tepee en fer de Vernar Benet

Autre ornement d’espace public : le tepee de Bernard Venet, (un enfant du pays lui aussi ) faites de 8 barres d’acier corten plantées en oblique et se rejoignant à leur sommet.
Deux écritures plastiques tout à fait différentes, et intéressant des publics différents…

Mais qu’à cela cela ne tienne Etienne , et foin des goûts de classe : il est envisagé de nicher Totor sous le tepee en barres de fer…comme ça tout le monde sera content

https://www.cimiez.com/totor-sinstalle-a-cimiez/

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26 – L’encyclopédie sonore et pratique des arts visuels : une initiative bienvenue

Une initiative à saluer : L’encyclopédie sonore et pratique des arts visuels. Des dizaines d’heures d’entretiens animés par Etienne Caveyrac, Philippe Sauvan-Magnet et Olivier Wahl pour essayer de décrypter le mode d’emploi du marché pour les artistes émergents. Et en plus c’est gratuit (ou plutôt on donne ce que l’on veut) :

http://www.construire-le-succes.com/

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27 – Mon livre : « ABC de l’art dit contemporain »

à commander ici :

http://www.nicole-esterolle.com/

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28 – la découverte des guides utiles pour les artistes

remarquable travail réalisé par notre ami Etienne Caveyrac sur divers sujets: Salons et biennales – Prix, bourses, concours -Arts visuels et emplois. Ressources documentaires disponibles
en libre téléchargement sur ce lien:

http://www.active-art.net/fiche-guide-salons.htm