A propos de l’ADIAF, club des collectionneurs de l’inepte officiel

La chronique n° 65 de Nicole Esterolle

Au sommaire :

1 – A propos de l’ADIAF, club des collectionneurs de l’inepte officiel

2 – Deux dompteurs de mouches, acteurs majeurs de la bouffonnerie artistique officielle française

3 – Collusion, corruption, copinage, conflits d’intérêts…

4 – L’Obs et l’obscénité

5- La folle sarabande des touchers rectaux

6 – Luxueuses excrétions d’art contemporain…

7 – Les cathos et les franc-maçonnes m’aiment bien

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1- A propos de l’ADIAF, club des collectionneurs de l’inepte officiel

 

le Directeur du MNAM Alfrd Pacquement, le collectionneur Gilles Fuchs, l'artiste primé, la Ministre de la Culture Filipetti

le Directeur du MNAM Alfred Pacquement ; le collectionneur Gilles Fuchs, président fondateur de l’ADIAF ;  l’artiste primé Marcel Duchamp ; la Ministre de la Culture Aurélie Fillipetti ; le directeur du Centre Pompidou, Alain Seban

Trois cents des plus prestigieux collectionneurs français d’art contemporain (richissimes chefs d’entreprises pour la plupart, dont les époux Guerlain) se sont donc cooptés autour de Gilles Fuchs (ex PDG de Nina Ricci) pour faire rayonner l’art français sur la scène artistique internationale et sur le grand marché spéculatif… Pour ce faire, L’ADIAF ( 1) (Association pour la Diffusion Internationale de l’Art Français), décerne chaque année son « prix Marcel Duchamp » (2) de 35000 €, au jeune plasticien qu’elle juge le plus méritant… Bon, pourquoi pas ? Tout cela part en effet d’un bon sentiment…

Mais la question qui se pose avec cette ADIAF, c’est de savoir pourquoi elle choisit si obstinément , depuis 15 ans, et comme vous le voyez vous-mêmes par ce lien http://www.adiaf.com/artistes/ , les artistes les plus calamiteux, les plus formatés au « processuel discursif » délirant, les plus représentatifs des effets tératogènes résultant de cette endogamie qui règne dans l’appareil bureaucratico-financier de l’art contemporain…

oeuvre de Mathieu Mercier, lauréat 2003

oeuvre de Mathieu Mercier, lauréat 2003

oeuvre de Thomas hischorn, lauréat 2000

oeuvre de Thomas hischorn, lauréat 2000

saadane afif.2009

oeuvre de Saadane Afif,lauréate 2009

oeuvre de dominique gonzalez forster, lauréat 2002

oeuvre de dominique gonzalez forster, lauréat 2002

Bref, la question est : pourquoi, au nom de quelle ahurissante logique structurelle, l’élite des collectionneurs choisit –elle ce qu’il y a de plus caricaturalement taré consanguin ( comme vous le voyez sur les photos ci-contre) et de moins artistique sur la place française ? Comme si, à l’inverse de ses intentions déclarées, il s’agissait pour cette association de faire rayonner la partie la plus étroite, misérabiliste, grotesque et ridicule de l’art français, pour mieux ignorer et disqualifier une large création indépendante actuelle qui n’a jamais été aussi fabuleusement abondante, riche et diversifiée…(6)

Il y a là une aberration, dont il faudra, un jour, que les historiens et sociologues de l’art s’occupent, dès qu’ils auront retrouvé un peu de liberté de parole.

Ils expliqueront alors,  L’ADIAF *, association fondée en 1994 après que le marché de l’art, très divers des années 80, se soit écroulé a travaillé depuis presque trente ans en partenariat étroit avec les institutions publiques.

Ils diront pourquoi cette alliance avec l’art officiel a eu pour conséquence de renforcer le monopole de la direction de la création en France par l’Etat, qui a entraîné l’effondrement du marché de l’art intérieur et a fait disparaître les artistes français, même officiels, de la scène internationale et de son marché.

Ils expliqueront aussi  pourquoi des collectionneurs, avec leurs fonds privés, collectionnent  de l’art d’Etat

Il montreront que  leur démarche a eu pour effet qu’il n’existe en France qu’une seule filière de consécration: celle de l’Etat qui, depuis 1983 a choisi l’art conceptuel duchampien comme seul courant admis contre tous les autres courants présents sur le territoire.

Il rapelleront que  l’art en France fut coupé en deux, par la bureaucratie des inspecteurs et la bourgeoisie française collectionneuse, avec, d’une part, « les officiels- subventionnés- mécénés » et d’autre part les clandestins, pestiférés de l’art sensible et poétique.

Et c’est sans doute parce que l’ADIAF est le symptôme le plus éloquent de cette grave maladie dégénérative dont souffre les mécanismes de légitimation de la création française, que l’excellente sociologue Nathalie Heinich entame son livre « Le paradigme de l’art contemporain » par le chapitre intitulé « les coulisses d’un grand prix », qui décrit le rituel de fonctionnement de cette association, et dont voici quelques extraits significatifs :

«  Dans la petite salle du Centre Pompidou, la veille de la remise du prix, ont pris place une cinquantaine de personnes, d’une moyenne d’âge assez élevée. Au premier rang sont assis les sept membres du jury : le Directeur du Musée National d’Art Moderne, qui préside le Jury ; le président de l’ADIAF ; une représentante de la famille Duchamp ; le directeur d’un musée japonais ; la directrice d’un centre d’art suisse ; un collectionneur belge et une collectionneuse londonienne.(…) Pour effectuer son choix, le jury se fait aider par des experts : chacun des quatre artistes présélectionnés désigne un rapporteur critique d’art, historien d’art, commissaire d’expo qui plaidera sa cause (…) Arrive le dernier rapporteur, un quinquagénaire bien connu dans le milieu, responsable d’une importante institution parisienne. Il parle devant les images des différentes œuvres de l’artiste ainsi que de l’installation proposée pour le Prix Duchamp : de modestes objets du quotidien arrangés et agencés dans l’espace. Il cite les propos d’artiste racontant l’origine des objets, et fait part de son « intérêt passionné » pour ce travail, fait de « regards et de gestes simple », conférant une « poésie profonde » à notre quotidien en même temps qu’une « vision mythique », sachant restituer une beauté aux objets déchus » tels un simple cintre en bois, des canettes de soda, une table de travail accrochée comme un tableau, une fermeture éclair, des « colombins qui ont été nickelés, des céramiques étranglées qui incitent à « se serrer la ceinture ». Sont convoqués Francis Ponge, Mario Manzoni, Charles Fourier. Il est question aussi du hasard, de la rencontre entre art conceptuel et pop-art. Le discours fait intervenir de nombreuses figures interprétatives : la « symbolique d’un destin collectif que la société impose », le « comme si », la « question du vide », la « fin du partage et de l’utopie », le « c’est de nous qu’il est question », d’un processus continu, d’une vision globale, de cohérence, de détermination, d’ambition, d’édification….bref de « tout simplement, une œuvre », conclut l’expert-rapporteur. »

La sociologue, en face de cela, se trouve dans la même position que le psychiatre à l’écoute de la bouffée délirante d’un patient dont il cherche les causes et la nature de la pathologie….et voici la description clinique qu’elle en fait : « On est donc dans une logique de l’initiation par l’appartenance aux cercles réservés, au plus près du centre occupé par l’artiste et ses satellites, et des lieux où l’on peut assister, voire participer aux rituels, tels cette remise de prix. »… Endogamie et consanguinité vous disais-je ! …« importance des discours (description , récit, interprétation), rôle primordial des spécialistes en position d’intermédiaires entre les œuvres et le public, nécessité de la présence de l’artiste pour l’accès à l’œuvre, diversification des matériaux, disparition de la peinture encadrée et de la sculpture sur socle, prégnance de la valeur de singularité, jeu avec les frontières, crédit accordé à toute forme de mise à distance, effacement du critère de beauté, internationalisation des échanges, raccourcissement des délais de reconnaissance, lien étroits entre acteurs du marché privé (galeristes, collectionneurs) et acteurs des institutions publiques (conservateurs de musées, commissaires, directeurs de centres d’art)….Tels sont quelques- uns des points saillants que révèle ce petit épisode »

Neutralité « axiologique » oblige, la sociologue s’en tient donc là, froidement, à cette seule description des faits…Elle se bien garde de tout jugement et d’aller plus loin dans l’explication de ces faits… Ce qui ne sera pas mon cas au sujet de ces deux images que je vous joins ….

Le critique agréé Ami Barak, l'artiste primée, le fonctionnaire Blistène, le financial galerist Kamel Mennour

de gauche à droite: Le critique agréé Ami Barak, l’artiste primée, le fonctionnaire Blistène, le financial galerist Kamel Mennour

La première prise au cours de la remise du Prix Duchamp, où l’on peut voir réunis de gauche à droite , le critique d’art Ami Barak (3), l’artiste lauréate, Bernard Blistène (4), directeur du MNAM et commissaire de l’expo Jeff Koons (5) ; le financial-galerist Kamel Mennour…

 

 

Et puis cette seconde (en ouverture d’article) d’une autre remise de prix Duchamp où l’on voit Alfred Pacquement, ex -directeur du MNAM et président du jury ; Gilles Fuchs, collectionneur-président de l’ADIAF ; le jeune lauréat ; Aurélie Filipetti, ministre de la Culture ; Alain Seban, Directeur du Centre Pompidou…

Deux images qui illustrent bien ce que dit Nathalie Heinich au sujet des «  lien étroits entre acteurs du marché privé (galeristes, collectionneurs) et acteurs des institutions publiques (conservateurs de musées, commissaires, directeurs de centres d’art) »…

Mais au lieu de «  liens étroits » je parlerais plutôt de conflits d’intérêts éhontés, d’association de malfaisants, de détournements de biens publics juridiquement condamnables, de collusion patente et scandaleuse, du cynisme et de l’impudence insupportables des différents acteurs (critiques d’art, spéculateurs, fonctionnaires, galeristes) de cette monstrueuse « hybridation de tous les totalitarismes » comme le dit Aude de Kerros (6), pour une opération de lancement sur le marché de nouvelles petites bulles spéculatives, aussi creuses que poétiquement inodores, mais dont la valorisation sur le marché de l’inepte, pourrait être financièrement bénéfique à nos généreux antant que  désintéressés collectionneurs de l’ADIAF.

Et ce que l’on peut , dès lors, comprendre, c’est que cette alliance des pouvoirs financiers, médiatiques, et culturo-bureaucratiques a d’abord pour but d’obtenir une désartification ou déshumanisation de l’art, un vidage de tout son contenu sensible et poétique comme on le voit chez ces jeunes lauréats…. Bref, d’opérer un retournement total des valeurs , absolument nécessaire pour faire de l’art dit alors « contemporain », le vecteur le plus efficace possible en termes de médiatisation, d’ obscénisation, de spéculation financière et intellectuelle, de signes d’appartenance aux castes supérieures… et comme caution ou alibi à cette incapacité foncière qu’ont les agents de ce détournement à sentir, aimer , respecter et comprendre l’art … une insensibilité à l’art qui leur permet sans doute de mieux supporter les souffrances criminelles qu’ils lui infligent (7)…

Mais Dieu soit loué, face à cet appareil diaboliquement destructeur, il existe une création indépendante qui n’a jamais été aussi vivante, riche et diverse qu’aujourd’hui (8), une création saine positive et lumineuse, qui constitue le vrai rempart contre retour de la « bête immonde », quand l’ADIAF est des exemples les plus flagrants de l’alliance objective avec celle celle-ci (9)

Notes :

1 -. « Fondée en 1994, l’association pour la diffusion internationale de l’art français (ADIAF) regroupe 350 collectionneurs d’art contemporain engagés intensément dans l’aventure de la création. Animée par des collectionneurs privés, soutenue par des mécènes et travaillant en partenariat étroit avec les institutions publiques, l’ADIAF s’est donnée comme mission de contribuer au rayonnement international de la scène artistique française et de sensibiliser un large public à la vitalité et l’importance de la création contemporaine. » nous dit –on sur le site ADIAF… Outre les 35000 € qu’il reçoit, le jeune têtard émergent lauréat se verra exposé au Centre Pompidou, à la FIAC, dans quantité de lieux muséaux publics du grand circuit de l’art officiel et / ou international acoquinés à l’ADIAF ; acheté par les FRAC , etc. afin de lui assurer d’emblée une énorme visibilité et, par là, une valorisation financière la plus rapide que possible, étant donné la faible durabilité artistique du produit.

2 – Dans ce projet ADIAF de fabrication d’un art vide de sens pour la mise sur le marché de nouveaux titres financiers esthétiquement neutres, la référence à Marcel Duchamp était bien entendu inévitable… Un prix Pablo Picasso ou Georges Braque n’aurait bien entendu aucun sens.

3 – Ami Barak est un pur produit de l’appareil art contemporain. A la fois ayatollah et apparatchik, il a été critique d’art à forte inextricabilité langagière, professeur, curator de quantité d’expositions, directeur d’un FRAC…Il vient d’être nommé directeur artistique du Salon de Montrouge, le salon « propulseur de carrière » de jeunes schtroumpfs émergents nominables par l’ADIAF au Prix Duchamp . Il remplace à ce poste Stéphane Corréard, viré pour cause de conflits d’intérêts, car ce dernier ne pouvait être à la fois fabricant de produits financiers à Montrouge et conseiller en placements artistico-financiers par ailleurs….Une exclusion surprenante, dans la mesure où tous les protagonistes cette « imposture de l’AC » sont plus ou moins accusables du même type de conflit d’intérêts et d’acoquinements douteux….

Bernard Blistène explicant à de jeunes critiques d'art de l'AICA-FRance, la dimension processuellement discursive de l'image du coït (en tout bien tout honneur) des parties génitale de Koons avec celles de la Cicciolina lors de la conception de leur premier enfant

Bernard Blistène expliquant à de jeunes critiques d’art de l’AICA-FRance, la dimension processuellement discursive de l’image du coït (en tout bien tout honneur) des parties génitales de Koons avec celles de la Cicciolina lors de la conception de leur premier enfant

4 – Bernard Blistène : autre produit emblématique de l’appareil, nommé par défaut et faute de mieux à la direction du MNAM( voir photo jointe)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

5 – L’expo Koons au Centre Pompidou été curatorisée par le même Blistène, qui a accepté que l’agence de com de Koons vérouille toute la communication au dépens de celle du Centre Pompidou : une censure dont personne n’a parlé bien évidemment…Personne n’a parlé non plus de l’escouade de représentants de l’ADIAF comme garde rapprochée de Koons, pour la participation de celui-ci à un colloque au Collège de France (participation autorisée par son agence de com)

un livre à lire absolument

un livre à lire absolument

6 – « l’imposture de l’art contemporain-une utopie financière » par Aude de Kerros récemment paru Chez Eyrolles. Formidable analyse, extrêmement documentée sur la compromission de l’AC avec les réseaux du pouvoir et de la haute finance…à lire absolument.

Plus d’informations sur :

www.aude-de-kerros.com

 

 

 

 

 

 

 

7 – Lire cet article terrifiant sur le rôle de ces collectionneurs de type ADIAF http://www.lesechos.fr/24/10/2013/LesEchos/21550-056-ECH_ces-collectionneurs-tout-puissants-qui-regnent-sur-l-art-contemporain.htm

8 – Indépendamment de ces petites bulles creuses sélectionnées par l’ADIAF pour faire rayonner l’art français dans le monde, il existe une création bien vivante , étonnante de liberté, d’inventivité et de diversité qui nous rassure face aux dégâts causés par l’arrogance des collectionneurs du type ADIAF, qui n’osent même plus regarder en face les œuvres vivantes et non formatées telles que celles que je vous joins ci-dessous, pour le plaisir ,cueillies parmi les milliers de merveilles que l’on peut découvrir en se promenant sur internet, hors des circuits de l’art contemporain internationalisé et financiarisé…

Voici quelques  exemples de merveilleuses oeuvres que les membres de l’ADIAF ne supportent pas de regarder

Delphine Cadoré

Delphine Cadoré

ignacio Itturia

Ignacio Itturia

nili pincas

Nili Pincas

Cendrine Rovini

Cendrine Rovini

abdul Vas

abdul Vas

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

pascal Vinardel

Pascal Vinardel

yannis Markantonakis

Yannis Markantonakis

 

 

Eduardo Zamora

Eduardo Zamora

Zotz

Zotz

 

 

 

 

 

 

Ce type d’oeuvres magnifiques que l’on peut trouver également en se promenant  sur le site qui vient d’être mis en ligne, et qui désigne 450 galeries prospectives françaises… » http://www.galeries-prospectives.com …prospectives : c’est-à-dire, découvreuses, amoureuses de l’art et des artistes, courageuses, généreuses, curieuses,sympas, non-arrogantes, non obsédées par les cotes sur Artprice… Bref des galeries qui sont l’honneur et l’avenir de l’art français à l’inverse de celles acoquinées avec les collectionneurs de l’ADIAF.

 

9 – De l’alliance objective entre l’ADIAF et Marine le Pen

Quand les néo-pompiers duchampiens crient « Au feu le fachos reviennent ! »… alors que ce sont eux, objectivement, les incendiaires qui contribuent à leur retour…

Quand l’immonde Claude Lévèque écrit  en lettre de feu « j’ai peur »…du retour de la bête immonde…

Sur le premier lien que je vous joins, vous y verrez Marine Le Pen faire un appel du pied ou du genou aux artistes….Les propositions qu’elle leur fait sont effectivement inappropriées pour ne pas dire stupides. http://www.lemonde.fr/culture/article/2015/11/25/marine-le-pen-aux-artistes-vous-comptez-a-mes-yeux_4817388_3246.html

Sur le second lien, vous verrez la levée de bouclier, en forme de lettre ouverte pétition à la dite Marine, et la liste des artistes signataires… Tous , à quelques rares exceptions, gibier de FRAC, représentants de l’art pompier d’Etat, schtroumpfs de notoriété internationale comme il se doit, bénéficiaires des aides publiques et du prix Marcel Duchamp, produits du système bureaucratico-financier mafieux dominant, agents multicartes de cet appareil totalitaire qui ose se dire le garant de la liberté de la création en excluant 95% des artistes non conformes au « processuel discursif » subventionné professorisé, fonctionnarisé et financiarisé…  https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=847547192058266&id=847546098725042

claude Leveque "j'ai peur "...du retour de la bête immonde

De l’immonde claude Leveque : « j’ai peur « …du retour de la bête immonde

Alors , s’il s’agit de choisir entre la peste de la mal-pensance FN et le choléra de la bien-pensance subventionnée, qui se nourrissent l’un de l’autre, eh bien que faire? Dites-moi…

Sans oublier la contribution des incontournables Indrékrotuptibles, suppôt de la bien-pensance intégriste politiquement correct et de l’artistiquement processuel discursif , illustrée par un néon de Claude Leveque: http://www.lesinrocks.com/2015/11/30/actualite/le-fn-et-culture-la-hache-de-guerre-deterree-11790880/

2 – Deux dompteurs de mouches, acteurs majeurs de la bouffonnerie artistique officielle française

le directeur de Beaux-Arts Mag et celui des Indékrotuptibles domptent des mouches

le directeur de Beaux-Arts Mag et celui des Indékrotuptibles domptent des mouches

Sur la photo que je vous joins, vous pouvez voir Fabrice Bousteau (chapeau mou crème) rédac chef de Beaux-Arts magazine pour haute bourgeoisie rebelle et subversive, et Raphael Turcat, rédac chef des Indékrotubtibles, magazine des indécrottables bien-pensants de la culture branchée middle class néo-beauf Palais de Tokyo antifachosphère…. Ces deux là sont donc ici ensemble à la biennale d’art contemporain de Lyon, entrain de regarder une accorte médiatrice culturelle leur attraper une mouche dans l’élevage proposé par la schtroumpf émergente Marie-Luce Nadal…Mouche qu’elle va attacher à un cheveu, de telle sorte que nos deux compères pourront « l’adopter » et la promener en laisse…(vont-ils ensuite la sodomiser ? C’est la question, car de cette pratique  ils  sont les champions notoires)

A un tel niveau de crétinerie, on pourrait trouver ça drôle…si ce n’était cette cruauté envers les animaux particulièrement odieuse (Au secours Brigitte Bardot !)…et cette cruauté envers l’intelligence humaine que cela implique…

3 – Collusion, corruption, copinage, conflits d’intérêts…

…transgression de toutes les lois, mélange des genres, etc., sont à tous les étages de l’appareil « art contemporain » et sont les premiers ingrédients constitutifs de cet art-là…voici « la lettre mensuelle de Notula », « petit bréviaire de la corruption de la culture et de la communication »….factuel…trans-politique…Et vous y verrez que, s’il est difficile de dénoncer les dérives de l’art dit contemporain selon des critères esthétiques, il serait facile de le faire de manière juridique…si , dans le domaine de l’art et de la culture , la dérogation aux lois n’était pas coutumière http://www.nodula.com/Pantouflage_du_mois.html

4 – L’Obs et l’obscénité

Je vous ai joint cette double page de l’Obs, célébrant les vertus de « chercheurs d’art » que le chroniqueur d’art-maison Bernard Geniès attribue aux dix parmi les pires galeries du financial –art français… Double page que je trouve d’une obscénité, d’un cynisme et d’une stupidité record, car c’est un comble pour un journal dit de l’intelligentsia de gauche d’ entreprendre de soutenir l’esthétisme du grand marché de l’art et de ses bulles spéculatives…

Obs Scan0026Obs Scan0027l’Obs (ex-nouvel observateur) est ainsi devenu l’arme la plus performante pour la défense de l’art bureaucratico-financier dit art-contemporain, et pour une chasse à ses détracteurs comme exercice d’épuration de type néo- staliniste ou néo maccarthiste …mais de gauche : c’est nouveau, c’est moderne, c’est contemporain en diable ! L’Obs devient le lieu d’expression des ayatollahs de la bien -pensance tant artistique que politique, pour la disqualification de ce qu’il appelle les nouveaux fachos, et dans la catégorie desquelles il enfourne pêle-mêle Régis Debré, Finkielkraut, Zemmour, Bruckner, Onfray, Marcel Gauchet, etc…. et pour un soutien indéfectible autant à la culturocratie soviéto-bureaucratique, qu’aux réseaux des milliardaires du business – art auquel appartient les dix galeries distinguées par l’Obs. Le comble de l’obscénité (ou de la niaiserie), c’est également de qualifier de « chercheurs d’art » ces galeries qui n’ont d’autre projet que la fabrication de produits financiers… Comble aussi de l’injustice quand on pense aux centaines de galeries vraiment prospectives en France, occultées et disqualifiées par la surmédiatisation obscène de ces quelques galeries stars du business art pour oligarques incultes ivrognes et cocaïnés. Dans le genre niaiserie satisfaite, je ne résiste pas à l’envie de vous signaler les quelques perles du genre que vous trouverez dans les pages jointes… »J’aime les œuvres qui me résistent » dit l’ « intrépide » Fabienne Leclerc… « Je suis dans l’art, je vis dans l’art «  dit Nathalie Valois ( eh bien oui, elle serait dans la chaussure , elle vivrait dans la chaussure) ; « ici, tous les jours il y a du nouveau » dit la directrice de Kamel Mennour ( c’est vrai qu’avec Buren depuis quarante c’est toujours nouveau):

l'artiste "novateur" de Chantal Crousel

l’artiste « novateur » de Chantal Crousel

« Ma porte est ouverte aux artistes novateurs, capables d’enrichir la vie des gens » dit Chantal Crousel (de leur faire gagner un max de pognon) : « on en avait assez des diktats d’une histoire de l’art linéaire » dit enfin GB Agency…comme si ces produits financiers ne présentaient pas la même typologie et les même ingrédients répétitifs… comme vous pouvez le constater sur les images d’œuvres de Duprat chez Art Concept, Serandour chez GB, Prévieux Chez Jousse Entrep^rise, Mc Carthy chez Valois, Buren chez Mennour, Bhart Kher chez Perrotin, Giorno Chez Reich, etc

 

5-La folle sarabande des touchers rectaux

La bien-pensance artistique subventionnée française est très jalouse de son homologue brésilienne qui vient de produire une performance exceptionnelle dans le registre du processuel discursif … On y voit en effet 8 personnes mâles et femelle danser en rond tout nus sur la musique de la salsa des canards, chacun d’eux accroché à celui qui le précède par le doigt qu’il lui a introduit dans l’anus. Pour ne pas être en reste, le Palais de Tokyo, envisage de produire la même sarabande, sur une musique de Nique Ta Mère et de Grand corps Malade, avec Catherine Millet, Jack Lang, Jean Jaques Aillagon, François Pinault, Daniel Buren, Fleur Pellerin, Yvon Lambert, etc. pour finir en beauté 40 ans de dirigisme artistique d’Etat… http://www.koreus.com/video/macaquinhos-doigt-anus.html

6 -Luxueuses excrétions d’art contemporain…

une accumulation d'Ai Wei Wei ?

une accumulation d’Ai Wei Wei ? ou de Boltanski?

une excrétion d'artiste émergent à la Biennale de Lyon

une excrétion d’artiste émergent à la Biennale de Lyon

Voici la photo d’une vue rapprochée de la surface de ces immenses iles flottantes de déchets plastiques tournoyant au milieu des grands océans et qu’on appelle « le septième continent…  …aussi beau, n’est-ce pas qu’ un tas de fripes de Boltanski, ou que ces œuvres sociétalo-questionnantes produites par milliers par nos schtroumpfs émergents, et dont une, que je vous joins aussi, particulièrement éloquent, figure dans la Biennale fukushimart de Lyon…modeste réalisation en comparaison avec la gigantesque montagne d’ordures de Palerme où le financial artrist Maurizio Cattelan avait organisé un cocktail pour une centaine de ses collectionneurs happy few oligarques milliardaires, amateurs d’ordures luxueuses, auxquelles ils peuvent se comparer.

Question : est-il permis d’établir un lien ou un apparentement entre ces « compositions » plastiques  excrétions d’une humanité malade, et cet art contemporain , excrétion également d’un art malade ?

Autre question au sujet de Boltanski : Compte tenu que cet artiste va planquer en Suisse les montagnes d’argent que l’Etat lui a donné pour ses multiples interventions dans le dispositif public…le Ministère de l’art ne pourrait-il pas maintenant dire que ça suffit avec lui,  qu’on l’a assez vu, qu’on sature..?

7 -Les cathos et les franc-maçonnes m’aiment bien

Si les indékrotuptibles staliniens du politiquement Korrect de la gauchitude caviar cultureuse intégriste me détestent, les cathos et les franc-maçonnes sont gentils avec moi…parce qu’il y a chez eux une bonté foncière…et cela me fait du bien…merci camarades ! Voici en copie, ce qu’ils disent de mon livre…et ça déménage bien…

Pour commander mon livre ( 2e édition):

http://www.nicole-esterolle.com/commande-livre.htm

merci camarades!

merci camarades!

ça cogne fort

la voix des sans -voix… et des artistes sans- dents